Partager la même passion de la gestion d’une épicerie. Donner les rudiments nécessaires aux Gabonais désirant évoluer dans le secteur de l'épicerie, c’est la trame de la session de formation initiée par le groupe des épiciers gabonais. Au rayon des enseignements: l’implantation d'une épicerie, la documentation; l'achat de marchandises.

Alain Edzang, entrepreneur gabonais ne tarit pas d’éloges sur cette formation. Une véritable guide des techniques et astuces.

'' Il s’agit de faire profiter cette formation non seulement aux personnes qui ont déjà des activités ou des épiceries ou des boutiques pour qu’ils s'en sortent parce qu'il est très facile d'ouvrir une épicerie mais entre ouvrir et maintenir, c'est assez compliqué. C’est pour cela qu'il faut effectivement accompagner ces personnes sur certains points pour leur permettre de pouvoir mieux gérer leurs activités. Et pour les personnes qui veulent se lancer dans la création d’une épicerie, cette formation va permettre   de maîtriser tout ce qu'il faut dès le départ. ''

 

Se mettre dans la peau d’un épicier pendant une semaine. Une initiative accueillie avec satisfaction par les participants venus nombreux. '' Cette formation, je pense qu'elle peut apporter beaucoup d’enseignements aux épiciers gabonais puisque là nous sommes pour apprendre, c'est-à-dire ceux qui ont les épiceries et les fournisseurs qui produisent des produits qui peuvent être mieux renseignés. Moi je suis sur le domaine de la production des liquides divers, des détergents, des eaux de javel '', a expliqué Pélagie une participante sur TV PLUS AFRIQUE. 
 

Les épiciers gabonais n’ont pas manqué d’appeler le soutien des autorités publiques

 

Dans l'optique de permettre à un maximum de Gabonais de s'approprier ce secteur porteur d'avenir, les épiciers gabonais n’ont pas manqué d’appeler le soutien des autorités.

'' Nous voulons dire aux autorités regardez vous-mêmes là actuellement nous avons lancé une semaine de formation à l’endroit des jeunes épiciers gabonais. Et là nous avons une vingtaine d’apprenants. Nous avons la connaissance, c'est vrai. Mais après nous voudrions avoir la possibilité de pouvoir former un grand nombre. C'est pourquoi j'appelle les autorités compétentes, le ministère du Commerce, s'il n'y a pas possibilité de nous aider que ce soit financièrement ou matériellement. En effet, nous sommes en train de faire est une manière de lutter contre le chômage ''

a indiqué Yann Obiang, l'un des formateurs.

La lutte contre le chômage est une des priorités de la politique économique des plus hautes autorités gabonaises. Pour tenter de combattre ce dysfonctionnement, les pouvoirs publics mettent en œuvre une politique de l'emploi qui peut s'orienter soit vers un traitement social du chômage, soit vers un traitement économique. Ce type d’initiative est à encourager. 

 

 

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