S’attaquer à la perte de la biodiversité, car elle expose à de nouvelles menaces. Préserver les espèces diversifiées qui se trouvent sur le pourtour du barrage hydroélectrique de Kinguélé-Tchimbélé, afin qu’elles ne disparaissent pas définitivement de la terre, c’est le projet de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Situé non loin du parc national des Mont de Cristal, le barrage hydroélectrique de Kinguélé-Tchimbélé est un espoir pour les populations gabonaises dans le cadre l'amélioration de la desserte en électricité. Mais ces travaux constituent un cauchemar pour les écologistes. Lesdits travaux entraînent la destruction de certaines essences. Et c'est donc pour préserver la flore que l'Agence nationale des parcs nationaux s’est  donné la mission de collecter les plantes pour un futur replanting.  Ce travail d'observation, de recensement et de compréhension, mêlant recherche et terrain, est crucial pour la sauvegarde des espèces et des habitats dans la gestion forestière. Les agents de l’ANPN s’intéressent aussi bien aux espèces en danger qu’aux espèces communes.

'' L’ANPN fait dans un premier temps la conservation et la préservation des espèces. Dans cette conservation, il ne s'agit pas seulement des animaux, il y a également des plantes ''. 

 

 

Ce sont ces espèces récoltées à l'emplacement du barrage

Exposées sous des serres, ces plantes qui peuvent être fragilisées par le réchauffement climatique sont bien conservées pour attirer de nombreux visiteurs nationaux et internationaux amoureux de la nature. Certaines espèces ont des fonctions cruciales pour préserver l’écosystème du fleuve.

'' Ce sont ces espèces que nous avons récoltées à l'endroit du barrage. Nous les avons amenés ici. En les amenant, ici on fait l'étude, on les acclimate, on les reproduit et l'objectif à la fin, c'est de les replanter à la fin de la construction du barrage ''

a expliqué un expert de l’ANPN. 

 

Le Gabon fait partie des bons élèves du monde en matière d’écologie. Il est hors de ne pas rester à la hauteur de sa réputation. Ici on retrouve les merveilleux représentants de la biodiversité gabonaise malheureusement certaines sont en voie d'extinction, rares ou menacées.

'' Nous avons des espèces menacées et pendant cette étude on a découvert des espèces qu'on trouve uniquement au parc national du Mont de Cristal ''

a ajouté l’expert.

Conscient du rôle essentiel des forêts dans la lutte contre le changement climatique et le développement durable, le Gabon a depuis 2000, préservé une grande partie de sa forêt tropicale.

 

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