Les plaintes récurrentes des populations à l’encontre de la Concession Forestière sous Aménagement Durable (CFAD) accordée à l’entreprise chinoise Hua-Jia sont remontées aux autorités compétentes. Ces autorités compétentes n’avaient pas convoqué les populations des villages d’Ekouk à des réunions ayant  pour but de recueillir leurs besoins par rapport à l’entreprise chinoise Hua-Jia qui allait s’implanter près de chez eux. Sans l’avis des populations, la partie de forêt qui fait actuellement l’objet de cession à l’opérateur économique recouvre en réalité l’essentiel de leurs espaces d’activités (agriculture de subsistance, pêche artisanale, chasse, pratiques cultuelles et rituelles, plantes médicinales, etc.). Conformément à la loi, il fallait sécuriser leur accès aux ressources. Face à cette situation où les villageois d’Ekouk, se sentent floués, des tensions éclatent  régulièrement entre les villageois et l’opérateur chinois. Et les populations exigent des compensations. 

 

C’est dans ce cadre qu’une délégation conduite par le ministre des eaux et forêts, le colonel Maurice Ntossui Allogo, le gouverneur de l'Estuaire Marie-Françoise Dikoumba, et le préfet du Komo-Kango, Michel Matsakassa s’est rendu au village Ekouk-Chantier à une centaine de kilomètres de Libreville. Face au litige qui oppose les habitants locaux à l'entreprise chinoise Hua-Jia, le patron des Eaux et forêts  calme la tempête. Il remet du matériel aux populations dans le cadre des projets communautaires en lien avec les concessions forestières.

'' C'est un kit qui est issu du fond de développement local de trois villages qui représentent cette communauté. Parce qu'il y a une exploitation forestière et une entreprise qui exploite la forêt, qui exploite le bois, il y a des dividendes qui sont issus de ça. Donc c'est ce sont des dividendes qui sont rétrocédés et cela fait l'objet d'un projet ''

a annoncé le ministre des Eaux et forêts.

 

Ils ont demandé une débroussailleuse

'' Ce sont des projets en rapport avec le nettoyage des villages parce qu'ils ont demandé une débroussailleuse. Ils ont également d'autres projets en tête en rapport avec l'éducation. Ils ont donc sollicité une imprimante pour l'école publique de Four Place. Ils ont également demandé en rapport avec la santé la réhabilitation du centre de santé Edith Lucie Bongo d'Ekouk”

a déclaré le préfet du Komo-Kango, Michel Matsakassa.

Selon un cahier des charges contractuel, les communautés locales et autochtones reçoivent des entreprises forestières, dans le cadre du partage des bénéfices, en application de l’article 251 du Code forestier, des dividendes. 

 

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