La délégation gabonaise continue d’enregistrer des contre-performances aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Après l’élimination en judo de Virginia Aymard Mbazoghe le 27 juillet 2024, en natation d’Adam Girard de Lanlande Mpali, le 1er août 2024, en natation de Noélie Lacour ce 3 août 2024, malgré sa victoire sur sa série du 50 m nage libre, le délégation gabonaise croyait à un nouveau sursaut d’orgueil. Franck Wissy Hoye Yenda Moukoula, engagé au athlétisme aux 100 m ce 3 août 2024, concentrait tous les espoirs des ambassadeurs gabonais. 

Le sprinteur gabonais n’a pas rempli sa mission. Il a tremblé durant le dernier souffle poussé avant la ligne d’arrivée. Il pouvait bien prendre la deuxième place. Franck Wissy Hoye Yenda Moukoula a terminé à la troisième place avec un temps de 10 secondes 59 centièmes. Le sprinteur seychellois Dylan Sicobo, spécialiste du 100 mètres, l’a devancé en parcourant la distance en 10 secondes 51 centièmes. Soit une différence de 8 centièmes. 

Cette série préliminaire du 100 mètres a été remportée par le Panaméen Arturo Harmodio Deliser Espinosa en 10 secondes 34 centièmes. 

Ce constat d’échec met en lumière les défis récurrents liés au manque d’infrastructures adéquates pour l’entraînement des athlètes malgaches, et aux conditions précaires de préparation entravant leurs chances de succès.

 

Passages éphémères. Eliminés dès la première course. Les athlètes gabonais n'ont pas fait long feu à ces Jeux olympiques de Paris. Ils ont plié dès leur entrée en compétition. Il est temps de tirer les leçons de cet échec. Emmanuella Atora Eyeghe qui entre en lice en taekwondo, le 8 août 2024 pourra-t-elle sauver les meubles ? Rien n’est moins sûr. Il faut le dire, en sport, il n'y a pas de miracle et tout se prépare.

 

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