La  boxeuse algérienne Imane Khelif, a disposé de la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng aux points à l’unanimité des juges, ce 6 août 2024. Malgré cette victoire, elle reste au centre d’une controverse sur son véritable sexe. L’IBA dit qu’elle possède les cactéristiques scientifiques et médicales d’un homme tandis que le CIO affirme qu’elle est une femme. 

Selon l’IBA, l’Algérienne est du sexe masculin. Il y a un an, alors qu’elle entrait en lice aux Championnats du monde de boxe amateur féminin qui se sont déroulés du 16 au 26 mars 2023 à New Delhi, en Inde, l'IBA a remarqué son apparence physique et lui a fait subir des tests. Ces tests ont considéré qu’elle est un homme. Selon le CIO, elle ne peut plus être alignée dans un tournoi mettant des femmes en compétition. 

L’Algérienne  a ainsi été exclue des Championnats du monde de boxe amateur féminin qui se sont déroulés du 16 au 26 mars 2023 à New Delhi.  Une compétition organisée par l’International Boxing Association (IBA). Le directeur de la commission médicale de l’IBA, Ioannis Filippatos, a affirmé que des tests sanguins qui avaient été effectués sur la boxeuse algérienne en 2022 avaient révélé des « anomalies ». La boxeuse a été de nouveau testée en 2023, pour avoir ou non confirmation de ces « anomalies ». Selon le médecin grec, elle a passé deux tests, un pour la testostérone, et un caryotype, un examen qui permet d’étudier les chromosomes.

« Le résultat médical des tests sanguins montre que cette boxeuse est un homme »

a affirmé Ioannis Filippatos. 

Le CIO a un tout autre avis sur l’Algérienne de 25 ans

 

Le CIO a un tout autre avis sur l’Algérienne de 25 ans. En effet, le porte-parole du Comité international olympique (CIO) Mark Adams a déclaré pour sa part que Imane Khelif est

« née femme, enregistrée comme femme, vit sa vie en tant que femme, boxe en tant que femme ».

C’est pour cela qu’elle participe aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Une compétition organsée par le CIO. L’histoire d'Imane Khelif ressemble un peu à celle de la Sud Africaine Caster Semenya. 

D'après le règlement de la fédération internationale d'athlétisme, la coureuse sud africaine, qui produit naturellement de grandes quantités de testostérone, a été interdite de concourir avec les femmes.

Cela dit, l'Algérienne croisera le fer en finale contre la Chinoise Yang Liu dans un combat programmé vendredi à 21h50. 

C’est une fausse note pour les organisateurs des JO de Paris 2024, alors que les Français ont mis en avant le fait que ces Jeux sont totalement paritaires, avec autant d'athlètes masculins et que de féminins.

 

 

 

Par Pamphile EBO

 

 

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