tvplusafrique

Justice

MAGISTRATURE: POUR UNE JUSTICE QUI RASSURE LES GABONAIS

MAGISTRATURE: POUR UNE JUSTICE QUI RASSURE LES GABONAIS
Brice Clotaire Oligui Nguema, Président du Conseil supérieur de la magistrature a exhorté le 14 août 2024, au cours du Conseil supérieur de la magistrature, les magistrats à faire preuve d’éthique et de déontologie et à rassurer les hommes d’affaires.

C'est le deuxième Conseil supérieur de la magistrature. Ce Conseil était axé sur l'organisation et sur le fonctionnement de l'appareil judiciaire. La gestion des carrières des magistrats et la discipline ont constitué entre autres l'ordre du jour de cette assemblée. La mission d’un magistrat est difficile et délicate. Il est rarement approuvé, souvent critiqué et il lui est interdit de répondre à titre individuel à ces critiques. Mais ces griefs ne sont pas infondés. 

 

 

'' Cette année nous n'avons pas dérogé à la règle. Nous avons eu en ordre du jour tous les points d'intégration, de réintégration, des détachements et est ce que tout le monde attend évidemment les affections, les nominations et les mutations. C'est ce qui s'est passé cette année”. 

a déclaré le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Paul-Marie Gondjout.

 C’est un véritable tournant. Il n’y aura plus de magistrat inamovible.

“Le principe voulu par le Président du conseil supérieur de la magistrature, c'est la mobilité des magistrats. C'est-à-dire qu' un magistrat ne peut pas être dans une juridiction x années. Il faut permuter. Il faut les envoyer là où ils ne sont pas encore allés”. 

La justice gabonaise ne naviguera plus dans le brouillard. Le métier de magistrat doit être désormais envisagé comme un sacerdoce. Les plus brillants seront accompagnés.

“Pour ce qui concerne les jeunes magistrats qui ont été titularisés, nous avons eu à mettre la note à 15. De même pour les avancements au choix nous avons porté la note à 16 pour les magistrats pour qu'ils puissent être avancés. Donc nous voulons promouvoir l'excellence ''

a expliqué le ministre.

 

“Il me plaît de souligner que la justice que vous exercez quotidiennement doit être un facteur de développement économique et social. Elle doit rassurer nos citoyens au nom desquels elle est rendue et les conduire en tant que régulateur de la vie en société vers la félicité voulue par nos ancêtres. Elle doit également rassurer les hommes d’affaires et non les effrayer »

a affirmé Brice Clotaire Oligui Nguema.


 

Au cours de ce Conseil supérieur de la magistrature, le Président de la Transition a rappelé la place fondamentale qu'occupe la justice dans la construction de l'Etat de droit et dans la restauration des institutions prônées par le CTRI. C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour la justice gabonaise.

 

Par Pamphile EBO

Top Articles