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Justice

AFFAIRE VICTORINE TCHICOT: TROIS HOMMES CONDAMNÉS POUR DIFFAMATION

AFFAIRE VICTORINE TCHICOT: TROIS HOMMES CONDAMNÉS POUR DIFFAMATION
Gio Gilbert Nang Mendome, Éric Sebe et Louba Dimitri, ont été reconnus coupables par le Tribunal correctionnel de Libreville d’avoir porté atteinte à l’honneur de Victorine Tchicot, directrice du cabinet privé du Président de la transition.

En détention préventive depuis le 28 juin 2024, suite à une plainte en diffamation  déposée par Victorine Tchicot, la directrice du cabinet privé du Président de la transition,  Gio Gilbert Nang Mendome, Éric Sebe et Louba Dimitri, ont comparu le mercredi 24 juillet 2024 devant le tribunal correctionnel de Libreville.
Un mois après leur comparution, le sort des trois hommes est désormais connu. En effet, ces derniers ont été reconnus coupables par le tribunal correctionnel de Libreville d’avoir porté atteinte à l’honneur de Victorine Tchicot, directrice du cabinet privé du Président de la transition.

Ils ont notamment été condamnés à 12 mois de prison, dont 9 avec sursis. En plus, les trois accusés devront s’acquitter d’une amende individuelle de 500.000 francs CFA. Les accusés Eric Sebe et Gilbert Nang  devront aussi verser solidairement 10 millions de francs CFA à la plaignante au titre des dommages et intérêts.

 

La diffamation sur les réseaux sociaux: un délit passible de sanctions pénales au Gabon

Au Gabon, le Code pénal distingue deux sortes d’infractions contre l’honneur et la considération des particuliers, qui peuvent être publiques ou non, selon qu’elles aient été commises sur un espace public ou non. Selon le Code pénal gabonais du 30 juin 2020, une diffamation est : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle elle est imputée est une diffamation » article 283 du Code pénal gabonais.

Ainsi, «quiconque, hors les cas prévus aux dispositions du livre II du présent Code, se rend coupable de diffamation envers un particulier, soit par discours, cris ou menaces proférées dans des lieux ou réunions publics, soit par des imprimés vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou affiches exposés aux regards du public, est puni d’un emprisonnement d'un an au plus et d’une amende de 1.000.000 de francs FCFA au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement.

 

Par Jeromiale ANGUE

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