Avec pour thème " Promouvoir l’éducation multilingue : l’alphabétisation pour la compréhension mutuelle et la paix " choisie par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), il a été question de monter l'importance de l'alphabétisation dans le monde en général et au Gabon en particulier. Pour Camélia Ntoutoume-Leclercq ministre de l'Éducation nationale et de la formation Civique, il est important d'investir dans ce domaine, car en plus d'être un droit, l'alphabétisation aide à améliorer la vie d'un individu tout en rendant possible son entrée sur le marché du travail. 
Le ministre de l'Éducation nationale et de la formation Civique a déclaré : 

" En mettant l’accent sur l’usage des langues nationales dans l’éducation, le thème retenu cette année nous invite à explorer de nouvelles approches dans les programmes d’alphabétisation dont les progrès sont encore insuffisants ".

Il faut retenir qu'au Gabon en matière d’éducation vis-à-vis des citoyens,  l’article 1er de la Constitution jusqu'en 2023, stipulait que : « L’Etat garantit l’égal accès à l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et la culture… »
Sauf qu'au Gabon selon Camélia Ntoutoume-Leclercq: " Au Gabon, alors que le taux d’alphabétisation est de 89,8 % chez les moins de 15 ans, malheureusement 24 % des jeunes de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire (statistiques Unesco 2018), venant corroborer un taux d’analphabétisme national de 22 % (RPG 2018). Or, avec ses 40 langues parlées regroupées au sein de dix (10) unités (langues), le multilinguisme est une opportunité à la fois pour rapprocher les peuples que pour sauver plusieurs langues en voie d’extinction. "
Au regard de ces chiffres alarmants, il est plus qu'urgent pour les dirigeants de réagir en mettant en place plusieurs unités d'apprentissage afin de tenter de rendre plus autonome le maximum de gabonais peu importe l'âge et le sexe.

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