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LES ÉTUDIANTS DE L'USTM MENTENT-ILS ?

LES ÉTUDIANTS DE L'USTM MENTENT-ILS ?
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a apporté hier plus de précisions sur l'affaire mettant en scène des étudiants séjournant au portail de l'Université des Sciences et Techniques de Masuku.

Suite à la prolifération sur la toile des images mettant en scène des étudiants de l'Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) dormant à la belle étoile, les autorités de ladite institution ont pris l'initiative de mettre à nue les véritables raisons de cette situation. Depuis quelques jours des photos et vidéos des étudiants de l'USTM entrain de séjourner devant le portail de cet établissement remplissent la toile. Ces derniers prétendent alors avoir été éjectés de leur campus universitaire sans préavis.

C'est dans ce vocable que le ministère de l'enseignement Supérieur a ressenti le devoir d'apporter des clarifications sur cette affaire qui selon eux relève d'une désinformation et d'une tentative de manipulation.

 

La surprise de l'administration de l'USTM

Les Administrations respectives de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) et du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) ont été envahis d'un sentiment de surprise ce lundi 26 septembre. En effet, ces dernières ont établi le constat relatif à la présence de ces étudiants qui avaient élu  domicile à l’entrée de ladite université. Dans la mesure où les administrations précitées ont à maintes reprises communiqués avec les étudiants sur les travaux de réfection de la cité universitaire depuis le 20 juillet dernier. En juillet dernier, le rectorat de l'USTM avait sorti une note de service à l'endroit des étudiants qui faisaient état d'une suspension des activités pédagogiques à partir du 05 août pour une reprise fixée au 19 septembre dernier à condition que les travaux de réfection aient atteint un certain niveau. Le 21 septembre dernier l'administration de l'Université de Masuku a publié un communiqué aux étudiants pour repousser la date relative à la relance des activités pédagogique au sein de cette université au 24 octobre prochain compte tenu de l'avancée du chantier qui ne permettait pas ces activités.

D'où la surprise du personnel administratif quant à la présence desdits étudiants au portail de l'université quand ils sont censés être informé de la date de reprise des cours.

 

Les motifs de l'expulsion

Dans un communiqué du Centre National DES Œuvres Universitaire a rendu publique le 15 juillet dernier une note circulaire visant annoncer la fermeture de la cité universitaire de Masuku. En effet, suite à la recrudescence des actes de violences et d'insécurité dans ces bâtiments de logements estudiantins. Entre brimades physiques et morales, tapages nocturnes et trafics de stupéfiants, cette cité déshonorait les principes fondamentaux de cette institution. Les autorités compétentes se sont vues dans l'obligation de réagir, une réaction qui passe par la prise d'une double initiative, fermer la cité universitaire et amorcer des travaux pour améliorer le cadre de vie des étudiants de cette cité. Une fermeture qui devait s'observer uniquement pendant la période des vacances. Malheureusement pendant la période affectée aux travaux de réaménagement, les étudiants résidant dans ladite cité n'ont pas voulu quitter les lieux contrariant ainsi le déroulement desdits travaux. Le 23 septembre dernier les agents du CNOU ont entrepris de libérer la cité universitaire de gré ou de force c'est au cours de cette opération que ces derniers ont découvert une pépinière de cocaïne dans une chambre occupée par des étudiants. Une découverte qui relève de l'incivique et qui en dit long sur les différentes activités menées au sein de cette institution. C'est à la suite de cette démarche que les étudiants qui ne voulaient plus libérer leurs dortoirs ont été sommés de le faire.

Suite à ces révélations du Ministère de l'Enseignement Supérieur chargé de la Recherche Scientifique, l'opinion a concrètement du mal à séparer le vrai du faux, et attend tout simplement la suite des évènements pour pouvoir obtenir plus amples précisions.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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