TCHIBANGA: LES ENSEIGANTS RÉCLAMENT UNE AMÉLIORATION DE LEURS CONDITIONS DE VIE
Plusieurs maux minent le quotidien des enseignants de l'école communale D de la ville de Tchibanga intervenant dans le cycle préscolaire. Ces derniers en-dehors des difficultés rencontrées au quotidien se plaignent du mauvais état des logements qui leur ont été donnés afin d'y être logé. Une situation pour le moins inconfortable, car le logement est l'un des éléments qui stabilisent un individu.
Le refus de servir à l'intérieur du pays n'est pas souvent volontaire
Comme la santé, l'éducation est le secteur qui renferme des agents dont on a besoin sur tous les fronts comme dans les zones les plus reculées du pays. Au Gabon, les autorités s'offusquent quant au fait que certains enseignants émettent des objections pour se rendre à l'intérieur du pays lorsqu'ils y sont affectés. Les refus sont conséquents aux expériences vécues par leurs collègues. Entre autres, la difficulté de se trouver un logement. Et quand le logement est fourni par l'Etat, celui-ci comporte toutes les incommodités possibles telles que la décrépitude, le non-fonctionnement des sanitaires et bien d'autres comme c'est le cas à Tchibanga où certains sont obligés de faire leurs besoins dans des récipients qu'ils utilisent à cet effet. Des conditions précaires pour des personnes pratiquant un métier noble qui ne demandent qu'à être logés de façon décente. Rappelons-nous que le ministère de l'Éducation nationale a procédé il y a quelques mois au recrutement de près de 900 enseignants qui seront également repartis dans le pays. Le gouvernement, a-t-il pensé à cette phase qui consistera à loger ces hommes et femmes qui ont la charge de partager le savoir ? En plus des difficultés de logements, il est souhaitable que les solutions en ce qui concerne l'eau, l'électricité, les routes et les administrations bancaires soient trouvées pour améliorer les conditions de vie de ces derniers.