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RÉFORME SCOLAIRE: L'APPROCHE PAR COMPÉTENCES POUR RÉDUIRE L'ÉCHEC AU SECONDAIRE

RÉFORME SCOLAIRE: L'APPROCHE PAR COMPÉTENCES POUR RÉDUIRE L'ÉCHEC AU SECONDAIRE
Face à un taux de redoublement alarmant de 41%, le ministère de l’Éducation nationale introduit l’Approche par compétences (APC) dans les classes de sixième et cinquième pour la rentrée 2024.

Cette réforme, soutenue par le Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, vise à lutter contre l'échec et le décrochage scolaire.

" Comme vous pouvez le constater son excellence Brice Clotaire Oligui Nguema place l'éducation et la formation au centre de ses préoccupations. Je voudrais maintenant vous entretenir sur les réformes pédagogiques que nous avons mises en place notamment dans le cadre de l'orientation curriculaire qui vise à harmoniser le contenu d'enseignement et à garantir une cohérence dans l'apprentissage tout au long de la scolarité. Je suis également heureuse d'annoncer l'expérimentation de l'harmonisation des coefficients en 6ème et en 5ème dès cette année scolaire 2024-2025 ''

A expliqué le ministre de l'Éducation nationale Camélia Ntoutoume Leclercq. 

L'harmonisation des coefficients dans les classes de 6e et de 5e permet une évaluation plus équitable des élèves, surtout en sciences, et favorise une meilleure cohérence dans l'apprentissage tout au long de la scolarité.

“ L'introduction de l'APC en sixième et en cinquième cette année scolaire 2024 est un moyen efficace pour réduire les inégalités au secondaire.  '' A peu près 20 000 élèves qui reprennent la 6ème. Ce constat fait a amener madame le ministre à se dire qu'on ne peut plus continuer comme cela. Et nous avons pris des exemples avec les autres pays avec des bulletins appartenant à des élèves moyens mais qui passeraient en classe supérieure. Mais dans un autre système,  par le jeu variable des coefficients, ils redoublent. En harmonisant les coefficients, les enfants vont développer leur vraie nature. En mettant un coefficient élevé en sciences, en donnant une valeur prépondérante à ces sciences, il y aura un rééquilibre. Car pendant que nous avons le taux de réussite au baccalauréat qui explose le taux de réussite en sciences ne décolle pas. Cela veut donc dire que l'hypothèse de départ a un problème ''

a souligné Joachim Ondjila, inspecteur général des services Éducation nationale.

L’idée, c’est de structurer les leçons en blocs de compétences. Il s’agit de réfléchir en amont aux compétences que les élèves doivent développer dans chaque leçon. C’est à partir de ces compétences que les enseignements déterminent.

 

Par Pamphile EBO

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