Cette mission consiste à s’enquérir notamment de l’état de santé des boulangeries et des pâtisseries, alors que la farine de blé se fait rare dans les marchés et dans les entrepôts des fournisseurs de la capitale gabonaise. La Direction générale du commerce essaye de prendre toutes les précautions nécessaires pour aider ces opérateurs économiques à traverser cette mauvaise passe. Les équipes descendues sur le terrain ont notamment vérifié ce qu’il était advenu des réserves en farine.

 

Les équipes ont inspecté sur place le circuit de production de la farine à l’usine et du pain dans les fourneaux partant du fournisseur principal, la Société meunière et agricole (SMAG), aux opérateurs économiques.

'' Nous avons déjà inspecté un certain nombre de boulangeries. Et la collaboration est au beau fixe. Nous avons eu toutes les informations pertinentes en matière de prix en matière de quantité en matière de disponibilité de stock. Nous avons tracé tout ce qui est circuit de distribution avec les différents acteurs et de pouvoir avoir des informations qui vont nous permettre de pouvoir formaliser tout cela et faire des propositions pertinentes à l'endroit de nos autorités ''

A confié Horpy Ebackaub, directrice du commerce intérieur.

La baisse de la production de la farine de blé n’affecte pas toutes les boulangeries de la même manière. Certaines boulangeries ont freiné la production de la baguette de pain en raison de la rareté de la farine de blé, d'autres ont maintenu le coup.

'' Nous constatons une baisse de la production de cette farine due à la crise énergétique. Les plus hautes autorités ont été saisies du problème. Ce dossier a eu un traitement diligent auprès des services '' 

A indiqué Zéphirine Etotowa Ntutume, directeur général du commerce.

La direction du commerce va poursuivre l'opération d'inspection auprès des boulangeries-pâtisseries du Grand Libreville.

 

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