En 2017 le Dr Nicole Assélé à l'époque ministre des Sports avait lancé les travaux de construction du Gymnase de Port-Gentil, un complexe sportif assez grand qui devait servir à l’épanouissement des férus de sport en l’occurrence des handballeurs, sont contre toute attente stopper depuis près de 5 ans. Le projet constitue à ce jour un éléphant blanc les habitants des environs peuvent apercevoir le sous-bassement et les poteaux sortis de terre. Et clairement une charpente métallique qui croupie chaque jour sous le poids des phénomènes naturels. Les parpaings, sable, gravier, ciment et ferraille ont été sans doute dérobés par les bandits. Abandonné, le terrain est sans sécurité à tel point que le gardien censé assurer la garde du site, a pris la décision de mettre les voiles. Une situation difficile pour les sportifs qui ne savent plus où donner de la tête.

 

Dépenses inutiles 

« Moi j’ai cru que ce projet devait finir et que j’allais un jour m’entraîner là, mais rien ! Et c’est bien dommage pour nous les professionnels qui demandons des structures adaptées. Le terrain de handball actuel est vieillissant au point où l’espace de jeu s’effrite », déplore un handballeur. Alors que le ministre actuel chargé de la jeunesse et des Sports s'était rendu sur le chantier du gymnase de Bongoville. En effet, démarrés en 2019, les travaux de construction de cette infrastructure sportive semblent sur la bonne voie. C’est en tout cas ce qu’avait assuré le membre du gouvernement sur place.

 

 

Situation déplorable

Selon le ministre des Sports actuel, la structure de 60 places assises comprenant des plateaux sportifs sur fond vert d’une dimension de 1000m2 pour le Basket-ball, le Handball et volley- Ball, devrait être livrés dans les tous prochains mois. << Les travaux sont prêts à hauteur de 98% ››, avait indiqué le Ministre des Sports au terme de sa visite d’inspection. Faudra-t-il peut-être rappeler au patron des Sports ce qu'est devenu le chantier lancé par son prédécesseur ? Fort est de préciser que les clubs de handball de la capitale économique dénoncent le manque d’infrastructures. Les 3 équipes prenant part à la compétition nationale ou provinciale s'entraînent sur l’unique stade de la discipline dont dispose Port-Gentil.

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