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USTM : DES ÉTUDIANTS DANS LA TOURMENTE

USTM : DES ÉTUDIANTS DANS LA TOURMENTE
N'ayant pas accès au campus, les étudiants de l'USTM manifestent leur mécontentement en dormant à la belle étoile à l’entrée principale de l’université.

À l'USTM, l’Université des sciences et techniques de Masuku, les jours passent et se ressemblent encore cette année. La preuve, les étudiants de cette université sont une nouvelle fois logés à la belle étoile.

Censés reprendre les cours le 19 Septembre, les étudiants ont été surpris de constater que la rentrée des classes a été repoussée sans avertissement  au 24 octobre 2022.

 

Une rentrée des classes repoussée à l'origine du problème  

L'annonce de la nouvelle date de la rentrée de classe a été annoncée le 21 Septembre dernier . Une annonce qui a mis plusieurs étudiants n'ayant pas les moyens de louer une maison et aussi ceux qui ne vivent pas dans la province du Haut-Ogooué en difficulté. Car n'ayant  pas accès au campus ceux-ci ont transformé l'entrée de l'université  en chambre. Une situation incompréhensible alors que le ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda avait annoncé en début d’année 2021 que la réhabilitation  de cette université devrait se faire dans les plus bref délais. Sauf que depuis trois mois déjà que les étudiants ont libéré le campus rien n'a évolué. Ces futures élites du Gabon dorment donc à la belle étoile sous l’indifférence des autorités publiques compétentes.

 

Qu'en est-il vraiment de l'USTM ?

D'après le recteur de l’USTM, cette décision de repousser la rentrée des classes s'est imposé suite à la nécessité de réunir des conditions de reprise sur le plan de la réhabilitation des infrastructures et de la délocalisation partielle de l’USTM au Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de M’vengue. Mais pourtant les images circulant sur les réseaux sociaux ne montrent aucune amélioration du chantier. Face à cela, plusieurs questions se posent, que font les autorités ? Est-ce que l’éducation figure toujours en bonne place dans le  PAT ?

Faudra-t-il  pour le bon fonctionnement de l'enseignement supérieur que le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba  principal promoteur  de l'éducation  prenne ce problème à bras le corps lui-même comme ce fut le cas avec le ministère des travaux publics?

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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