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LES BINATIONAUX ÉLIGIBLES À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

LES BINATIONAUX ÉLIGIBLES À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Le 21 octobre 2024, le projet final de la nouvelle Constitution a été rendu public. Ce texte révisé, élaboré par les autorités de la Transition et les Forces vives de la Nation, est désormais soumis à l'appréciation des Gabonais en vue du référendum prévu le 16 novembre 2024.

Le 21 octobre 2024, le projet final de la nouvelle Constitution a été rendu public. Ce texte révisé, élaboré par les autorités de la Transition et les Forces vives de la Nation, est désormais soumis à l'appréciation des Gabonais en vue du référendum prévu le 16 novembre 2024. Parmi les modifications les plus marquantes, l’article 43, qui concerne les conditions d’éligibilité à la présidence, a été largement remanié pour répondre aux critiques de la population.

Dans la première version du texte, l’article 43 stipulait que seuls les « Gabonais de souche » pouvaient se porter candidats à la présidence, c’est-à-dire ceux « nés de père et de mère gabonais eux-mêmes nés de parents gabonais ».

Une disposition jugée discriminatoire et perçue comme une menace pour le vivre-ensemble dans un pays déjà marqué par des tensions identitaires. Face à une clameur populaire grandissante et à de nombreuses dénonciations dans l’opinion publique, cette exigence a été revue dans la version finale du projet.

Désormais, l'article 43 assouplit les critères d’éligibilité. Tous les Gabonais, hommes et femmes, peuvent se présenter à la présidence s'ils sont « nés d’au moins un parent gabonais lui-même né Gabonais » et s’ils détiennent « la nationalité gabonaise unique et exclusive ».

De plus, les candidats doivent être mariés à un Gabonais ou une Gabonaise remplissant ces mêmes critères. D'autres conditions s'ajoutent, comme une résidence continue de trois ans au Gabon avant l’élection, la maîtrise d’au moins une langue nationale, ainsi qu'un état de santé physique et mental attesté par un collège médical ayant prêté serment devant la Cour Constitutionnelle.

 

Par Pamphile EBO

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