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FRANCEVILLE: 115 ÉLÈVES PAR CLASSE

FRANCEVILLE: 115 ÉLÈVES PAR CLASSE
A l'école publique d'application ENIF de Franceville, ce 23 octobre 2024, le pic des effectifs par classe inspire l’inquiétude.

A l'école publique d'application ENIF de Franceville, ce 23 octobre 2024, le pic des effectifs par classe inspire l’inquiétude. Les apprenants des classes de cinquième année sont ce matin en plein cours de géométrie. Ils sont encadrés par  Maimouna KINDJA ep. DJABA, la maîtresse de la cinquième année. La salle de classe est surchargée avec plus de 100 élèves. Les élèves sont serrés comme des sardines. Il n’y a plus de place pour s’asseoir pour rester debout, même pour l'enseignante. 

 

“Dans cette salle de classe, je tiens 115 élèves. C'est en fait deux classes que nous avons jumelées à cause du problème d'enseignant parce que nous sommes en sous-effectif en ce moment. Nous avons des collègues qui ont eu l'entrée à l'ENS. Ce qui fait en sorte que nous nous retrouvons en sous-effectif ''

a déclaré Maimouna KINDJA ep. DJABA au micro de Wilson WOBACKASSAH, le correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Haut-Ogooué.

Même constat pour les élèves de troisième année qui se sont vus entassés trois par table-banc dans une seule salle de classe chargée à bloc.

'' Dans cette salle de classe nous avons 112 élèves. Cela fait deux salles de classe. Par manque d'enseignant je suis obligée d'entretenir tous les élèves parce qu'on ne peut pas demander à une salle de classe de rester à la maison compte tenu du temps qui nous est imparti. Et la semaine prochaine c'est la semaine d'intégration. Pendant les évaluations nous sommes obligés d'évaluer d'abord une partie. L'autre reste dehors pour éviter la communication et bien évaluer ''

a confié Edwige NDEMBO, maîtresse de 3e année au micro de Wilson WOBACKASSAH, le correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Haut-Ogooué.

Voilà une situation qui doit interpeller la réaction immédiate des autorités en charge de ces questions afin de sauver l'avenir de ces enfants futurs élite du Gabon.

 

 

 

Par Pamphile EBO

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