Le Bureau exécutif de l'Union des Syndicats des Contrôleurs de l'ASECNA a annoncé le 24 septembre dernier la suspension du mouvement de grève amorcé le 20 septembre dernier dans plusieurs pays pour une durée de 10 jours. Ces derniers se sont vus dans l'obligation de suspendre cette grève compte tenu des nombreux désagréments occasionnés sur le trafic aérien, sur l'économie des États mais aussi auprès des usagers aériens. La vague d'humeur a été surtout interrompue par la séance de négociation entre le Secrétaire Général Exécutif de l’USYCAA, le Ministre des Transports du Sénégal et Monsieur le Directeur Général de l’ASECNA. Au cours de cette séance de négociation, l’engagement de certaines autorités des différents pays membres de l’ASECNA a été souligné. Cette nouvelle suspension qui traduit une certaine volonté de consensus est mise en place pour laisser une nouvelle chance au dialogue.

 

Les revendications de l'USYCAA

Le mouvement de grève qui ne cesse de perdurer dans la sphère aérienne africaine est le résultat de la non obtention des solutions face aux multiples revendications syndicales. Des revendications tout à fait légitimes sont essentiellement relatives au renforcement des capacités opérationnelles. En plus de cela, les requêtes déposées visent à l’épanouissement professionnel, c'est à dire des meilleures conditions de travail pour les employés qui s'avèrent être en sous effectifs. Mais aussi à l'élaboration d'un meilleur plan de carrière pour les Contrôleurs Aériens de l’ASECNA. Ces différentes revendications représentent trois piliers essentiels qui continuent malheureusement de se détériorer au fil du temps. Depuis la prise de fonction du Directeur Général, Monsieur Mohamed Moussa en 2017, cette dégradation des conditions de travail des contrôleurs est davantage croissante menaçant au passage la sécurité aérienne dans le ciel africain. Il convient de souligner que l'union syndicale des contrôleurs de l'ASECNA demeure préoccupée sur l'issue des négociations. Ce dernier tient à saluer au passage l'engouement des syndicats de différents pays qui n'ont pas hésité à suivre le mouvement de contestation pour défendre un intérêt commun à la profession.

 

 

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