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TAXIMEN ET LA MAIRIE ENTERRENT LA HACHE DE GUERRE

TAXIMEN ET LA MAIRIE ENTERRENT LA HACHE DE GUERRE
Après plusieurs semaines de tempêtes dans le transport suburbain exerçant à Libreville, le Syndicat des transports et affiliés ont été reçus ce jeudi 24 octobre 2024 par le délégué spécial adjoint 1 de Libreville.

Après plusieurs semaines de tempêtes dans le transport suburbain exerçant à Libreville, le Syndicat des transports et affiliés ont été reçus ce jeudi 24 octobre 2024 par le délégué spécial adjoint 1 de la commune de Libreville. Au cours de cette rencontre, plusieurs propositions ont été évoquées.

Les syndicats ont été reçus par les responsables de la mairie sur les points de désaccord.

'' Je pense que nous sommes en train de trouver une solution pour assainir le secteur des transports. Et je pense avoir touché là où ça fait mal. Parce que vous voyez la montée au créneau de certains syndicats qui exercent des activités sur le domaine communal alors qu'ils n'ont pas un lien juridique avec la municipalité. Ils prélèvent des sommes d'argent sur le terrain sans avoir l'autorisation. Nous avons introduit une disposition dans l'arrêté qui fâche. La municipalité est dans son droit. La loi c'est la loi. La décentralisation en fait foi dans son article 48. Cet article dispose que le maire organise l'activité du secteur urbain ''

a expliqué Joseph Landry Mavoungou Ndong, délégué spécial adjoint 1 de la commune de Libreville, au micro de Cliff Tchinga Mavoko de TV PLUS AFRIQUE. 

Cette rencontre que les syndicats appelaient de leurs vœux était importante pour les deux parties. Un sentiment partagé par les transporteurs.

'' Nous nous réjouissons de constater que la municipalité s'ouvre aujourd'hui au dialogue. Il faut reconnaître que dans les temps passés nous subissons des mesures sans pourtant nous donner l'opportunité de nous faire entendre. Aujourd'hui les nouvelles autorités de la transition sont ouvertes au dialogue. Et nous avons débattu longuement dès problématiques de transport et des dispositions actuelles qui causent une incompréhension entre les autorités municipales et la réalité des transporteurs sur le terrain. Nous sortons satisfaits de cette réunion parce que nous avons un acquis aujourd'hui. Celui de nous retrouver pour en discuter dans le fond des problèmes de transport et de prendre les décisions qui s'imposent. Notre collaboration ne souffre désormais d'aucune ambiguïté ''

a déclaré Jean-François Matchoungou, transporteur  au micro de Cliff Tchinga Mavoko de TV PLUS AFRIQUE. 

L'activité des chargements des véhicules de transport dans les sites urbains vise à optimiser les recettes municipales. Une disposition réglementaire mais qui a provoqué une levée de bouclier des transporteurs.




 

Par Pamphile EBO

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