MARCHÉ DE 20 PLACES ABANDONNÉ PAR LES COMMERÇANTES
Le gouvernement déchu avait construit un marché à la vaille que vaille dans le quatrième arrondissement de Franceville plus précisément au quartier Mingara. Un marché de 20 maigres places. Face à ce manque de sérieux et de clairvoyance et face au mépris constaté de la part des autorités déchues envers les commerçantes, ces derniers ont refusé d'occuper cet endroit commercial exigu.
Elles ont préféré jeter leur dévolu pour le petit marché à ciel ouvert du quartier Mingara, à leurs risques et périls.
Les femmes commerçantes ont compris que l'argent n'a pas de couleur et qu'il est préférable de se débrouiller en faisant de leurs mains ce qui est bien.
Malgré les conditions épouvantables dans lesquelles elles exercent, elles ne lâchent pas prise. Elles demandent le secours des bonnes volontés pour alléger leur calvaire.
'' Nous ici on souffre. On voudrait avoir des parasols. Quand il pleut, nous allons nous abriter à la mosquée. Heureusement que la mosquée est en face de nous ''
a déclaré Marie, une commerçante au micro de Wilson Wobackassah, le correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Haut-Ogooué.
'' Les voitures qui passent ici constituent un danger permanent pour nous. Quand il il y a la pluie, nous ne sommes pas à l'abri ''.
a confié Aline, une commerçante.
Le gouvernement avait bâti un nouveau marché dans une négligence à couper le souffle. Un édifice d'une capacité de 20 places. Mais cet espace est très insuffisant au regard de la demande des femmes sans cesse nombreuses. Seul ce marché à ciel ouvert a pu leur redonner une lueur d'espoir.
'' Le nouveau marché qu'on nous a construit est trop petit. Nous sommes trop nombreuses. Il n'y a que 20 places à l'intérieur qui va entrer et qui ne va pas entrer ''
s'est interrogé Nadège, une autre commerçante
'' Nous voulons des marchés plus grands capables d'absorber toutes les commerçantes que nous sommes. Les femmes du côté gauche de la chaussée et celles du côté droit de la chaussée doivent suffire à l'intérieur de ce marché''.
a souligné une dernière commerçante toujours au micro de Wilson Wobackassah, le correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Haut-Ogooué.
Vivement que le cri de détresse lancé par ces femmes commerçantes touche ici la sensibilité des autorités compétentes afin de faire construire un marché digne de ce nom.