SUPPRESSION DU POSTE DE PREMIER MINISTRE AU PROFIT D'UN VICE-PRÉSIDENT
Un projet de constitution doit être soumis au référendum le 16 novembre 2024, au Gabon. Dans le nouveau texte, le poste de Premier ministre disparaît au profit d’un vice-président chargé de coordonner le gouvernement. Certains spécialistes estiment que la nouvelle constitution sera plus adaptée aux réalités gabonaises. Une constitution selon eux qui à l’image du modèle américain.
Le 16 novembre 2024, les Gabonais seront appelés à se prononcer par référendum sur un projet de nouvelle constitution, porteur de réformes majeures pour le fonctionnement de l’État. Parmi les changements les plus significatifs figure la suppression du poste de Premier ministre, remplacé par celui de vice-président, chargé de coordonner l’action gouvernementale. Cette réforme vise à recentrer l’exécutif et à donner plus de cohérence dans la gestion des affaires de l’État.
Selon certains spécialistes, ce nouveau texte constitutionnel pourrait mieux répondre aux spécificités du Gabon et aux aspirations de sa population. En remplaçant le Premier ministre par un vice-président, la structure gouvernementale se rapprocherait davantage du modèle américain, où le vice-président occupe un rôle exécutif et assure la continuité en cas d’absence du président. Cette nouvelle organisation a pour objectif de renforcer l’efficacité du pouvoir exécutif, en limitant les frictions entre les branches de l’État et en simplifiant la chaîne de commandement.
Le choix d’une configuration inspirée du modèle américain pourrait également offrir une meilleure stabilité politique, estiment certains observateurs. La mise en place d’un vice-président contribuerait à créer une ligne claire de succession et de coordination des pouvoirs, essentielle pour garantir la continuité de l’État et une gouvernance efficace. En outre, cette révision s’inscrit dans une dynamique de modernisation institutionnelle, un objectif souvent évoqué par les autorités gabonaises au cours de la transition politique en cours.
Le référendum du 16 novembre représente donc un moment clé pour l’avenir institutionnel du Gabon. Si le texte est adopté, il pourrait marquer une nouvelle ère de gouvernance, plus en phase avec les besoins et les réalités du pays, tout en renforçant la capacité de l’exécutif à répondre aux défis nationaux. Les citoyens auront ainsi l’occasion de décider si ce modèle renouvelé reflète leurs attentes pour une gouvernance plus efficace et adaptée au contexte gabonais.