RENFORCER LA SURVEILLANCE ET LA GESTION DU MERCURE
Libreville accueille depuis ce matin un atelier sous-régional sur le mercure, un événement de formation qui vise à établir un réseau de surveillance et de gestion du mercure en Afrique centrale. Avec l'augmentation rapide de la propagation du mercure dans l'environnement, cette substance est devenue une préoccupation mondiale en raison de ses effets nocifs sur la santé humaine et l'écosystème.
Cet atelier rassemble les acteurs de la sous-région pour mettre en place des mécanismes visant à réduire l'impact de cette substance toxique. Selon Nina Samake, épouse Kakoubi, secrétaire générale adjointe au ministère des Eaux et Forêts,
« les principaux objectifs du projet sont la mise en place, à Libreville au Gabon, d'un laboratoire régional d'analyse du mercure, la création d'un réseau régional d'experts dans le domaine de la surveillance du mercure dans l'environnement, ainsi que l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan de surveillance du mercure pour l'Afrique centrale. »
Ce projet s'inscrit dans le programme international spécifique, qui vise à renforcer les capacités locales en fournissant une assurance technologique et en facilitant le transfert de technologies pour la surveillance et la gestion du mercure. Le Gabon, pays hôte, souhaite ainsi limiter les dégâts causés par les propriétés chimiques de cette substance.
Le Dr Jean Hervé Mve Beh, directeur général des écosystèmes aquatiques, explique que
« la Convention de Minamata est un traité international, signé par 151 pays dont le Gabon, visant à réduire la production, l'importation et la vente du mercure à l'échelle mondiale. Le mercure est un polluant extrêmement toxique, tant pour la santé humaine que pour l'environnement. Cette convention engage les pays à minimiser les effets nocifs de cette substance. Au Gabon, cela inclut une évaluation des sources de production de mercure »
Les travaux de cet atelier devraient mener à la création d'un laboratoire centralisé d'analyse du mercure à Libreville, renforçant ainsi les moyens de la région pour surveiller et gérer les impacts de ce polluant