ATTAQUE DU CONVOI D’OUSMANE SONKO
L'intervention rapide des forces de sécurité a permis de protéger le convoi du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a été la cible d'une attaque alors qu'il menait campagne dans la localité de Koungheul, en vue des élections législatives du 17 novembre 2024. Cet incident, rapporté par des sources médiatiques, met en lumière les tensions croissantes.
Selon les informations, des éléments du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont réagi rapidement pour maîtriser la situation et assurer la sécurité du Premier ministre et de son équipe. Malgré cette intervention, les assaillants, qui se déplaçaient dans un pickup, ont réussi à s'échapper, abandonnant un véhicule endommagé avec des pneus crevés et des vitres.
Le Grand Parti, dont le chef, le Dr El Hadji Malick Gakou, faisait partie du convoi de la coalition Pastef, a immédiatement réagi à cette attaque. Dans un communiqué, le parti a condamné « fermement cette attaque qui a blessé d'authentiques démocrates à l'image du Dr El Hadji Malick Gakou » et a souhaité un prompt rétablissement à tous les concernés. En réaction à cet incident, le parti a également annoncé le dépôt d'une plainte pour « tentative d'assassinat » et a exigé l'ouverture d'une enquête pour faire la lumière sur les responsables et les mots.
Cet événement met en exergue la violence croissante autour des élections à venir, soulevant des préoccupations sur la sécurité des candidats.