Avant de reprendre du service, Jürgen Klopp prend du temps pour lui. S’il utilise actuellement son temps libre pour passer des moments en famille ou partir en vacances, lui qui débutera son nouveau poste en tant que responsable mondial du football chez Red Bull à partir du 1er janvier 2025, l’ancien entraîneur de Liverpool en profite également pour se plier à l’exercice de l’interview avec des personnalités qu’il a pu côtoyer tout au long de sa carrière. Ainsi, c’est avec plaisir que l’Allemand a accepté de répondre aux questions de Toni Kroos et de son frère dans le podcast qu’ils animent, Einfach mal Lupen.  

S’il a profité de ce moment partagé avec le jeune retraité des terrains pour évoquer son avenir au sein de la société autrichienne, les critiques dont il a fait l’objet récemment en Allemagne et parler de sa future association avec Mario Gomez, Jürgen Klopp a également eu l’opportunité de revenir sur certains épisodes marquants de sa carrière d'entraîneur. Parmi eux, la finale de la Ligue des Champions 2018 perdue face au Real Madrid au stade Olympique de Kiev, en Ukraine (1-3). Une rencontre qui avait été marquée par de nombreux rebondissements dont les maladresses de Loris Karius, et la sortie sur blessure de Mohamed Salah dans le premier acte suite à une intervention musclée de Sergio Ramos.

Conscient que ce dernier fait de jeu a été l’un des tournants de cette finale, l’homme de 57 ans semble toujours en vouloir à l’ancien défenseur du Real Madrid. “Si Ramos est un bon gars ? Ce n’est pas mon joueur préféré. L’action a été brutale. Bien sûr, il ne peut pas savoir qu’il va le blesser à l’épaule, mais on sait tous qu’il l’a fait avec beaucoup de plaisir. Je n’ai jamais pu comprendre cette mentalité, et je n’ai jamais eu de joueurs comme ça. Quand je les ai eus, j'ai fait en sorte qu'ils cessent d'être là à un moment ou à un autre. C'est trop pour moi”, a lancé l’Allemand, lui qui ne semble donc pas porter dans son cœur Sergio Ramos.  

Joueur au caractère sulfureux et affirmé, qui n’a jamais hésité à flirter avec les limites lors de ses confrontations avec les attaquants adverses sur le rectangle vert, le défenseur central espagnol n’en reste pas moins considéré comme l’une des références de ces dernières années à son poste. Mais malgré sa réputation et son niveau de performance, Jürgen Klopp a ensuite révélé à Toni Kroos qu’il n’aurait pas aimé l’avoir à sa disposition dans l’une de ses équipes. "J'ai toujours pensé que mes défenseurs centraux étaient suffisamment bons pour ne pas être impliqués dans des actions de ce genre." Le principal intéressé appréciera. 

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