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DEUX COMMISSAIRES RELEVÉS DE LEURS FONCTIONS

DEUX COMMISSAIRES RELEVÉS DE LEURS FONCTIONS
L’attaque du convoi d’Ousmane Sonko fait des vagues. Le commissaire central de Kaffrine et le commissaire urbain de Koungheul ont été démis de leurs fonctions, marquant un tournant dans la gestion des forces de l'ordre locales.

L’attaque du convoi d’Ousmane Sonko fait des vagues. Le commissaire central de Kaffrine et le commissaire urbain de Koungheul ont été démis de leurs fonctions, marquant un tournant dans la gestion des forces de l'ordre locales. 

Cette décision  intervient après ce qui est qualifié de « faute lourde » liée à l'attaque du convoi d'Ousmane Sonko, tête de liste nationale du parti Pastef, à Koungheul. Les deux responsables sont accusés de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher les violences électorales survenues lors de cet événement.

Le commissaire urbain de Koungheul, connu sous le nom de Seydi, a été muté au commissariat central de Thiès, où il occupera désormais le poste d'adjoint. De son côté, le commissaire Fall, en poste à Kaffrine, a été transféré à la Direction générale de la Police nationale, sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Cette décision leur a été officiellement notifiée, marquant un remaniement significatif dans leur carrière.

Le commissariat urbain de Koungheul relève hiérarchiquement du commissariat central de Kaffrine, ce qui explique la portée de la sanction touchant les deux commissaires. La gravité des violences électorales entourant le convoi de Sonko a mis en lumière des failles dans l'organisation et la coordination des forces de police locales, entraînant ces changements pour rétablir la confiance et renforcer la sécurité.

Cette réaffectation intervient dans un contexte électoral tendu, où la sécurité des candidats et des partisans est cruciale pour garantir un processus démocratique serein. Le transfert des deux commissaires vise probablement à envoyer un message fort quant à l’importance de la prévention des violences électorales et la responsabilité des forces de l’ordre dans le maintien de l’ordre public.

Les autorités restent discrètes quant aux détails précis de la « faute lourde » reprochée aux deux commissaires, mais cette décision souligne la volonté de l'État d'assurer une meilleure gestion de la sécurité électoral




 

Par Pamphile EBO

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