GABON MEMBRE DE L'INITIATIVE ÉDUCATION PLUS
L’éducation est devenue une préoccupation urgente depuis le contexte de la pandémie de COVID-19 et de ses impacts socio-économiques. Des résultats qui donne un schéma fragile du tissu économico-social. L'on compte l’exposition des filles et des jeunes femmes à la violence sexiste, au mariage précoce et aux grossesses non désirées, mais aussi l'augmentation des risques de mortalité maternelle et des vulnérabilités à l’infection au VIH. C'est donc pour contrer cela, que le Gabon a décidé de rejoindre le programme du système des Nations unies, dénommée «Éducation Plus »,un programme panafricain dont l'objectif est d'éliminer les infections au VIH en maintenant davantage de jeunes filles dans l’éducation jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire.
Soulignons que le Gabon avait déjà donné son aval par rapport à ce projet lors du sommet de l’Union africaine (UA) qui s'est déroulé à Lusaka, en Zambie, le 18 juillet dernier.
Objectifs poursuivis par le programme
Le programme Éducation plus a été lancé par Cinq organisations des Nations Unies avec pour objectif de s'assurer que toutes les filles et tous les garçons d’Afrique subsaharienne ont un accès égal à l’éducation secondaire gratuite d’ici 2025 et à contribuer à la prévention du VIH. L’initiative Education Plus a été lancée lors du Forum Génération Égalité achevé le 2 juillet dernier à Paris en France.
Il s’agit d’un projet ambitieux de haut niveau établi sur cinq ans visant à accélérer l’action et les investissements pour élargir l’accès à l’éducation secondaire pour l'ensemble des jeunes sans exception et à faire progresser la santé, l’éducation et les droits des adolescentes et des jeunes femmes en Afrique subsaharienne.
Quelle est l'importance d'éduquer les jeunes ?
L’éducation favorise la mobilité socio-économique et constitue un moyen d’échapper à la pauvreté. Au cours de la dernière décennie, des progrès majeurs ont été réalisés pour améliorer l’accès à l’éducation et accroître les taux de scolarisation à tous les niveaux, en particulier pour les filles. Néanmoins, plus de 260 millions d’enfants et d’adolescents n’étaient pas scolarisés en 2018 — soit près d’un cinquième de la population mondiale dans ce groupe d’âge. En outre, plus de la moitié de tous les enfants et adolescents du monde n’ont pas le niveau minimal de compétence en lecture et en mathématiques. Aujourd'hui seulement dix pays africains sont engagées dans cette initiative il s'agit : du Bénin, du Cameroun, de l'Eswatini, du Gabon, de la Gambie, du Lesotho, du Malawi, de la Sierra Leone, de l'Afrique du Sud et de l'Ouganda.
Rappelons que cette l’initiative est convoquée conjointement par cinq agences des Nations unies, Onusida, Unesco, UNFPA, Unicef et ONU Femmes, et rassemble les gouvernements, la société civile et les partenaires internationaux.