LES AUTEURS DES MANOEUVRES DISSIDENTES POURSUIVIS DEVANT LES TRIBUNAUX
Pour affirmer son autorité, le bureau exécutif de Réagir avertit tous les auteurs et complices de ces « manœuvres dissidentes » qu'ils s'exposent à des poursuites judiciaires s'ils ne cessent pas immédiatement leurs actions.
Réagir, parti politique gabonais engagé dans la défense de l'intégrité de ses structures, a publié un communiqué cinglant le 31 octobre 2024, en réponse à ce qu'il considère comme une tentative de déstabilisation orchestrée par Persis Lionel Essono Ondo. Ce dernier est accusé par le bureau exécutif d'usurpation de titre et d'usage frauduleux du logo du parti, notamment dans des annonces parues dans le journal de la place.
Dans ce communiqué, Réagir rappelle que seul le bureau exécutif détient l'autorité de valider de telles initiatives, conformément aux statuts du parti. Le bureau souligne que les actes de M. Essono Ondo n'ont « aucun fondement statutaire » et mis en garde contre la diffusion de confusion parmi les m
Le contexte de ces tensions remonte à des divergences internes liées aux récentes décisions prises par le président temporairement écarté du parti, François Ndong Obiang, qui avait nommé Persis Lionel Essono Ondo en remplacement de Guy Roger Aurat Reteno. Cette décision controversée, perçue comme contraire aux statuts et jugée unilatérale, a renforcé la méfiance du bureau exécutif, d'autant plus que M. Ndong Obiang occupe le poste de vice-président de l'Assemblée nationale de transition, une position qui complique sa
Persis Lionel Essono Ondo, ancien porte-parole de Jean Ping lors de la présidentielle de 2016 et ex-Secrétaire exécutif de Réagir en France, est connu pour sa carrière en finance et droit des affaires. Basé à Londres, il dirige une société de conseil spécialisée dans la levée de capitaux, intervenant entre l'Europe et l'Afrique. Son retour soudain dans la sphère politique gabonaise, après un parcours international, soulève des questions quant à ses intentions et sa légitimité.
Pour affirmer son autorité, le bureau exécutif de Réagir avertit tous les auteurs et complices de ces « manœuvres dissidentes » qu'ils s'exposent à des poursuites judiciaires s'ils ne cessent pas immédiatement leurs actions. Dans ce climat de frictions, le rappel de l'adresse officielle du siège, située au 412, avenue Daniel Odimboussoukou au quartier Bas de Gué Gué, dans le 1er arrondissement de Libreville, a pour mais de réitérer la légitimité et l'assise du bureau exécutif.
Cette crise interne reflète les défis de gouvernance et les luttes de pouvoir qui continuent de façonner la dynamique des partis politiques au Gabon, où l'équilibre entre leadership et adhésion au statut