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ROUTES: CINQUANTE KILOMÈTRES ABANDONNÉS

ROUTES: CINQUANTE KILOMÈTRES ABANDONNÉS
Depuis deux mois, les travaux d'aménagement et de construction d'un linéaire de plus de cinquante kilomètres dans la région d'Oyem sont à l'arrêt.

Depuis deux mois, les travaux d'aménagement et de construction d'un linéaire de plus de cinquante kilomètres dans la région d'Oyem sont à l'arrêt. Cette situation suscite de vives préoccupations parmi la population locale, qui s'interroge sur la suite de ce projet pourtant crucial pour le développement et la mobilité dans la région.

Les trois sociétés adjudicataires, initialement en charge de ce chantier ambitieux, ont brusquement cessé leurs activités sans fournir d'explication ni émettre de communication officielle. L'arrêt des travaux, perçu comme un abandon, laisse la voie à toutes sortes de spéculations et de rumeurs sur les raisons de cette interruption : problèmes financiers, difficultés techniques, ou même des divergences contractuelles.

Les habitants d'Oyem, qui avaient placé de grands espoirs dans ce projet, ne cachent plus leur frustration. Cette route, considérée comme essentielle pour faciliter l'accès aux marchés, aux centres de soins et aux établissements scolaires, devait également dynamiser l'économie locale et réduire l'isolement de certaines communautés.

« Nous sommes laissés dans l'ignorance totale. Les autorités et les entreprises responsables ne nous disent rien. Chaque jour qui passe sans travaux est une journée de perdue pour notre région » 

déplore un habitant inquiet au micro de Coeurtice Nze Obame, correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Woleu-ntem. 

Face à cette situation, les habitants réclament des explications et des actions concrètes pour relancer les travaux. Certains représentants de la société civile envisagent même de solliciter l'intervention des autorités locales et nationales afin de clarifier la situation et d'accélérer la reprise des chantiers.

Le silence prolongé des sociétés adjudicataires et l'absence de communication officielle accentuent le sentiment d'abandon chez les populations. Ce projet, initialement accueilli avec enthousiasme, devient désormais le symbole d'une promesse non tenue, rappelant les défis persistants de la réalisation des infrastructures dans la région.



 

Par Pamphile EBO

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