AMNISTIE POUR RENFORCER LA STABILITÉ
L'article 170 du projet de constitution gabonaise propose une amnistie pour les personnes impliquées dans les événements survenus entre le 29 août 2023 et l'investiture du Président de la Transition. Cet article stipule que ces acteurs ne pourront être ni poursuivis ni condamnés pour leurs actes durant cette période. Une loi d'amnistie viendra officialiser cette immunité, visant à garantir une transition pacifique vers une nouvelle ère politique.
L'application de l'article 170 peut avoir plusieurs conséquences. Sur le plan social, elle pourrait apaiser les tensions et renforcer la stabilité. Toutefois, elle suscite également des préoccupations, notamment chez les défenseurs des droits de l'homme, qui y voient un obstacle à la justice pour les victimes d'éventuels abus ou violences. En effet, l'amnistie empêche d'éventuelles enquêtes et poursuites, ce qui pourrait être interprété comme un encouragement à la paix.
Sur le plan politique, l'amnistie peut cependant renforcer la légitimité de la transition. Elle garantit que les acteurs de cette période ne seront pas inquiétés, ce qui favorise la coopération et la reconnaissance du sens du sacrifice donné.
L'article 170 présente certains avantages. D'abord, il favorise un climat de paix sociale en mettant fin aux représailles potentielles. Cette approche pourrait encourager les acteurs politiques et militaires à participer activement à la transition sans crainte de poursuites, accélérant ainsi la mise en place de nouvelles institutions. De plus, en entraînant des procès conflictuels, l'amnistie facilite un retour à la stabilité, ce qui est crucial pour le développement. L’article 170 reflète une volonté de privilégier la stabilité et la réconciliation.