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VENTE ILLICITE D'HUILE :LA RÉACTION DU GOUVERNEMENT

VENTE ILLICITE D'HUILE :LA RÉACTION DU GOUVERNEMENT
Le prix de l'huile augmente, situation qui met à mal les gabonais qui ont désormais du mal à tenir leur quotidien. Les ministères du commerce et de l'économie ont mis en service des numéros verts pour dénoncer toute augmentation de tarifs déjà homologués.

Au lendemain de l'affaire d'une femme dont la revente d'huile illicitement  a secoué la toile , le gouvernement via une communication dans la nuit du 22 au 23 septembre, a porté à la connaissance des populations que  le ravitaillement en huile  se fera désormais au prix de gros. Il faudra désormais se rendre dans des magasins bien spécifiques mais à quel prix?

Dans le même communiqué il a annoncé de la mise en place des numéros vers pour prévenir les services de la DGCC et de la DGC  sur les cas d'augmentations de prix.

 

Pourquoi ce choix d'établissements et pas d'autres?

 

Selon  Tsendjiet Mboulou Ibrahim, Président de l'organisation gabonaise des consommateurs:

“Chaque producteur d'huile a son propre distributeur”

Ce choix n'arrange pas forcement tous les gabonais, qui ne  seront pas toujours apte à se rendre dans ces chaines de distributions et préfèreraient continuer de s'approvisionner chez les distributeurs de quartier même s'il s'agit du prix de gros.

Cette décision  a été prise certes pour le prix de gros mais, qu'en est-il pour le détail sachant que toutes les populations n'ont pas les moyens de se procurer un bidon de 20 litres d'huile.

Le SMIG est à 80 milles francs CFA, le panier de la ménagère ne cesse d'augmenter, alors comment fait le gabonais pour subvenir à ses besoins?

Cette situation de pénurie d'huile, et de la hausse de son prix est juste invraisemblable pour être produite au Gabon.

Le manque d'huile change complètement les habitudes des ménages, fini les petits plaisirs de grillades, de préparations de gâteaux, on économise pour ne pas tomber dans le manque .

Certains magasins rationnent les clients, un peu comme il y a quelque temps avec le pain, pas plus de 3 litres par personne, les ménages s'approvisionnent maintenant au rythme des magasins , une situation triste!

Certes dans cet article il s'agit de l'huile mais, il s'agit également de toute la chaine alimentaire qui constitue un réel problème pour la population gabonaise.

Vivement qu'une solution idoine  soit trouver pour redonner du sourire au gabonais à la sortie des magasins.

Par ONGADZA Féline

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