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CPG : ENTRE RÔLES ET MISSIONS, POUR QUELLE REPRÉSENTATIVITÉ ?

CPG : ENTRE RÔLES ET MISSIONS, POUR QUELLE REPRÉSENTATIVITÉ ?
CPG acteur prépondérant de l’économie gabonaise, dont les membres représentent et produisent 80% du PIB et plus de 90% de la main d’œuvre formelle du Gabon

Ce regroupement patronal n'est-il rien d'autre qu'une association de chefs d'entreprises se partageant de gré à gré des marchés d'affaires sur l'ensemble du territoire national ?  Créé en 1959 sous l’appellation d'union Interprofessionnelle du Gabon, le patronat gabonais devient en 1978, la confédération patronale gabonaise. Les textes de la CPG nous présente cette organe comme un acteur prépondérant de l’économie gabonaise, dont les membres représentent et produisent 80% du PIB et plus de 90% de la main d’œuvre formelle du Gabon.

Avec une Assemblée générale composées de 350 entreprises subdivisées en PME, grandes entreprises et startups, la mission principale de la CPG est promouvoir le secteur privé de l’économie gabonaise.

Organisée en syndicat ou adhérent simple, la confédération regroupe 18 branches, et les entreprises sont composées en secteur d’activité exerçant entre autre dans les activités portuaires et aéroportuaires, bâtiments et travaux publics, importateurs et exportateurs, technologie de l’information et de la communication...

La portée de la CPG n’est donc pas négligeable dans la dynamisation des interactions du secteur privé de l’économie gabonaise, qui est le principal secteur dans la création de richesse d’une nation.

En effet, les interventions, les négociations de la confédération patronale gabonaise entre le gouvernement et les différents partenaires, permettent promouvoir le secteur privé en amélioration le climat des des affaires, favorables aux investissements privés, d’une part, et de défendre les intérêts des entreprises adhérentes.

 

Les nouveaux défis de la CPG

Le tout puissant président de la BGFI Holding Corporation SA Henri-Claude Oyima porté à la tête de cette entité à la place de  Alain Bâ Oumar, «poussé» à la démission le 20 mai 2022 par la présidence de la République gabonaise pour des raisons de mal gouvernance a désormais sur ses épaules, plusieurs grands chantiers .

Face au contexte économique international difficile qui prévaut avec en première ligne  des crises multiformes qui ont un effet négatif sur l’outil de production. Parmi les priorités, le nouveau président devra parachever les chantiers de la relance de l’économie, promouvoir le renforcement du rôle de la CPG en tant que groupe d’influence économique auprès des pouvoirs publics et l’amélioration du climat des affaires .

 

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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