50 FEMMES DÉTENUES VISÉES PAR LE PROGRAMME PISCCA
52 des 132 femmes détenues à la Maison d’arrêt pour femmes (MAF) de la Prison centrale de Libreville vont pouvoir bénéficier six (6) mois durant de ces formations professionnalisantes. Soucieuse du développement des programmes de réinsertion au niveau des prisons du Gabon , les choses vont bon train notamment pour les femmes détenues qui après avoir bénéficié d'un nouvel espace de détention en avril dernier viennent une fois encore d'être cooptées par le programme innovant des sociétés et coalitions d’acteurs vise à financer des projets qui portent sur les droits fondamentaux des femmes et des enfants, l’insertion économique de la jeunesse et le développement local, le regroupement et la mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise.
Un programme porté par un fonds de solidarité pour les projets innovants du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français se veut un prolongement d’une politique de l’État gabonais plus que volontariste en faveur des droits des femmes.
Pour le ministère gabonais de la justice qui s'est saisi de l'opportunité, c'est là une action qui permettra à ces dernières d’acquérir des connaissances, de s’autonomiser, de préparer et faciliter leur réinsertion dans la société après avoir purgé leurs peines.
Notons que ce programme s’inscrit dans la droite ligne de la volonté affiché par le gouvernement en matière des promotions des droits de la femme .
Le programme PISCCA en quelques mots
Destiné au financement des projets de développement portés par les acteurs de la société civile, l’appel à Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs lancé en 2017 poursuit son chemin . Cette année 2022 le programme a choisi de s'investir dans les projets de promotion de l’égalité femmes-hommes avec une enveloppe globale est fixée à 170 000 euros, environ 111, 5 millions de francs CFA.