Célébrée chaque 27 octobre de l'année, la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel a été déclarée par l'Unesco en 2007. Elle commémore l’adoption en 1980 par la 21ème Conférence générale de l’UNESCO de la Recommandation pour la sauvegarde et la conservation des images en mouvement.
Elle est donc l'opportunité de sensibiliser les uns et les autres sur l'importance et l'urgence de la sauvegarde du support audiovisuel.

"Mobiliser le patrimoine documentaire pour promouvoir des sociétés inclusives, justes et pacifiques", constitue le thème retenu pour cette année. Le but est de mettre l'accent sur la manière dont le patrimoine documentaire peut être utilisé pour permettre la promotion de ces sociétés. Soulignons que les archives audiovisuelles permettent de retracer l'histoire et les évolutions culturelles des peuples à travers le monde.

 

La sauvegarde audiovisuelle à l'ère du numérique

À l'ère des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, la conscience de la fragilité de notre patrimoine enregistré est encore trop faible. Selon les spécialistes il ne restera plus que 10 ou 15 ans pour assurer la pérennité de ces archives sonores et visuelles. Avec les innovations technologiques, le monde de l'audiovisuelle est davantage tourné vers l'adaptation que vers la préservation de ces données. Des données d'une importance capitale tant elle valorise la culture qui est en perpétuelle mutation. Pourtant le numérique permettrait de mieux sécuriser l'historique.

 

L’archivage audiovisuel au Gabon

La sauvegarde des supports audiovisuels au Gabon est du ressort du Centre de la Documentation et des Archives. Ce centre est placé sous la tutelle du ministère en charge de la Communication. Il est chargé de veiller à la conservation du patrimoine gabonais en termes d'information et de communication. Malgré la mise en place de ce centre, le patrimoine audiovisuel gabonais a bien du mal à être archivé de manière concrète. Il est sur la voie d'une disparition progressive liée au manque de dispositifs propice à la sauvegarde. Autant les acteurs audiovisuels sont instables dans le temps, autant les archives le sont. Une situation que l’autorité compétente devrait améliorer car il en va de l'histoire même du pays.

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