Depuis plusieurs semaines déjà, les populations de la ville de Makokou sont confrontées à des coupures répétitives d'électricité. Des coupures qui ont bien un impact sur les différentes activités des riverains. Les activités qui requièrent l'utilisation du courant se font désormais par intermittence. Ce qui a ralenti dans une certaine mesure l'économie de la ville. Les ménages pour leur part enregistrent des pertes d'appareils électroménagers suite aux arrêts recrudescents du courant. Les populations ne disposent d'aucune information concrète sur l'origine de ce dysfonctionnement dans la desserte en électricité. La Société d'Énergie et d'Eau du Gabon qui dispose d'une agence commerciale dans cette localité demeure silencieuse face à cette situation gênante. Plusieurs hypothèses alimentent la conscience collective des riverains.
Entre machines en panne et manque de carburants pour la centrale électrique, les populations ogivines cherchent résolument des explications à ce phénomène qui ne fait que trop durer.

 

Des coupures récurrentes en provinces

La Société d'Énergie et d'Eau du Gabon fait davantage parler d'elle à travers les coupures intempestives qui sévissent à l'intérieur du pays. Au cours des derniers mois, plusieurs coupures ont été répertoriées dans plusieurs villes du pays à savoir Booué, Ndjolé, Lambaréné, Fougamou, Mandji, Mouila, Tchibanga, Mayoumba, Nzenzelé, Malingua, Mourindi et Mitzic. La SEEG avait alors dépêché des citernes de gasoil pour alimenter les centrales électriques qui permettent de desservir lesdites localités. L'origine de la grande panne était donc un certain manque de suivi ou encore d'entretien de ces installations. Face à la recrudescence de ces coupures de courant dans les provinces, l'hypothèse d'une certaine négligence des installations à l'intérieur du pays n'est plus à écarter. Avec près de 50 milliards de chiffre d’affaires en début 2022, il est incompréhensible que les clients se retrouvent encore à subir les affres des coupures d'électricité.

Les populations de Makokou n'attendent plus que l'intervention de la SEEG qui viendra à bout de cette affaire, bien qu'elle ne se soit toujours pas prononcée.

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