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ÉTHIOPIE : VERS UNE SORTIE DE CRISE

ÉTHIOPIE : VERS UNE SORTIE DE CRISE
Les délégués du gouvernement éthiopien et les forces rivales du Tigré ont entamé des pourparlers en faveur de la paix à Pretoria. Les négociations de sortie de crise ont commencé le mardi 25 octobre dernier.

Les représentants du gouvernement éthiopien et des forces rivales du Tigré ont amorcé mardi dernier des négociations pour la restauration de la Paix à Pretoria.

Ces pourparlers marquent la première rencontre officielle entre les deux parties belligérantes après près de deux ans de conflit sanglant.

L'Afrique du Sud est prête à jouer un rôle d'hôte pour apporter une certaine assistance pour le déroulement de ces échanges.

Le porte-parole de la présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, a souligné que Pretoria espère que les pourparlers conduiraient à une paix durable pour le peuple éthiopien.

Les négociations sont menées par une équipe de l'Union africaine, dirigée par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, soutenu par l'ancien dirigeant kenyan Uhuru Kenyatta et l'ex-vice-président sud-africain Phumzile Mlambo-Ngcuka.

 

Des pourparlers nécessaires

 

Les pourparlers ont été mis en place suite à une recrudescence des combats issus de la rupture d'une trêve humanitaire en août dernier.

La semaine dernière, l'armée éthiopienne a pris le contrôle de trois villes, Shire, Alamata et Korem, aux rebelles du Tigré.

Rappelons que le conflit opposant l'Éthiopie et le Tigré a débuté au mois de novembre 2020.

Il a été amorcé lorsque le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a envoyé des troupes dans le Tigré après avoir accusé le Front de libération du peuple du Tigré au pouvoir dans la région d'avoir attaqué des camps de l'armée fédérale.

Ce conflit a depuis lors engendré la mort des milliers de personnes.
En outre, des millions d'individus ont été déplacés et des centaines de milliers d'autres se sont retrouvées au bord de la famine.

Les Nations Unies ont ouvert une enquête sur les parties prenantes de ce conflit.

L'enquête a finalement révélé que les protagonistes avaient commis d'importantes violations qui pourraient bien être considérées comme des crimes de guerre.

L'ouverture de ces pourparlers pourrait conduire à une certaine entente qui soulagera plus d'un.

En attendant au Tigré la situation reste chaotique, les situations sécuritaires et humanitaires sont désastreuses.

 

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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