L'insécurité au Gabon constitue un problème majeur et  même au niveau des établissements scolaires. On y constate souvent des actes de vandalismes et d'agressions. Malgré la mise en place  d'une Agence de sécurité scolaire  surnommé AGASS  en 2017  en effet celle -ci en partenariat avec  le ministère en charge de l'éducation  avaient mis en place  un système de fouille systématique des élèves à l'entrée des établissements publics  d'enseignement secondaire  afin de lutter efficacement contre la délinquance juvénile en milieu scolaire, force est de constater que cette mesure ne semble pas  efficace pour décourager les indélicats c'est le cas encore du lycée Ogoula Mbeye de Port-Gentil qui en a fait les frais le directeur dudit établissement  a lancé un cri d'alerte aux autorités compétentes afin que celles-ci trouvent une solution adéquate afin de mettre fin à  tous ses vandales  Mr Biboube-Bi-Mba, responsable de cet établissement se dit inquiet  de la tournure des évènements  “jusqu’à ce jour ces bandits n’ont pas encore été identifiés, nous avons informés les plus hautes autorités de la province, mais rien, cette année nous craignons que de tels actes se produisent encore”.

 

Des agents de sécurité au sein des établissements 

Les établissements scolaires par manque de sécurité sont livrés à eux même bien qu'il y ait des clôtures. Ce qui met en danger plusieurs vies dont, celles des élèves et du corps administratif durant les heures de cours. Mais, qu'en est-il des responsables d'établissements qui résident au sein même de ces établissements ?  Il y deux ans, le ministère de l’Education nationale avait procédé au renforcement de la sécurité au sein de leurs établissements respectifs en y envoyant des auxiliaires de sécurités pour surveiller les faits et gestes des élèves. Mais ces auxiliaires, pour la plupart des retraités des Forces de Polices Nationales ne sont présents qu'en journée ( durant les heures de cours) mais qu'en est-il de la nuit? Il serait souhaitable que des agents de sécurités soient affectés au sein des établissements , cette présence pourrait dissuader les potentiels auteurs d'actes de vandalismes par peur d'être interpelés et d'en courir des peines conséquentes.

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