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Société

ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ET MANQUE DE PARKING

ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ET MANQUE DE PARKING
Construits en bordure de route, certains établissements de Libreville manquent de place pour le stationnement des véhicules des parents d'élèves. C'est pourquoi certains sont obligés de stationner en pleine chaussée occasionnant ainsi des embouteillages presque interminables.

Depuis plusieurs années déjà on assiste à la prolifération des établissements privés dans le grand Libreville. La plupart d’entre eux sont construits sans respect des normes en vigueur causant ainsi de nombreux dommages sur les activités quotidiennes. Quand certains sont dépourvus de cour de récréation d’autres ne disposent pas de parking pour accueillir les véhicules des parents d’élèves chaque matin ou des enseignants de ces écoles.

Ces derniers sont alors obligés de garer anarchiquement à la devanture de ces écoles créant ainsi des embouteillages chaque matin. En cette période de rentrée scolaire qui rime avec affluence, les populations qui prennent la route au quotidien pour vaquer à leurs occupations se retrouvent alors embêter face à la recrudescence de ce fléau qui s’observe sur la quasi-totalité des axes routiers de Libreville. Ce phénomène cause d’énormes bouchons sur les routes de Libreville qui sont en sous-effectif au grand désarroi des populations.

 

La construction d’un établissement scolaire au Gabon

La construction d’une école au Gabon obéit à plusieurs normes édictées par la Direction du Génie scolaire, un organisme appartenant au ministère de l’Éducation nationale pour construire un établissement scolaire au Gabon il faut pouvoir respecter les normes de planification architecturale et géographique. Les normes de surface et d’équipements des écoles, celles de prescriptions techniques et enfin les conditions relatives au confort et à la pérennité des bâtiments. Selon les normes de planification architecturale et géographique, la distance minimale à respecter entre un établissement scolaire et les zones dangereuses à l’instar des rivières, des routes, des usines ou encore des marchés est de 250m environ. Ce chiffre peut augmenter en fonction du niveau de risque que présente ladite zone. Face à ces dispositions établies par le ministère de l’Éducation Nationale chargé de la Formation Civique, on se demande bien comment font ces établissements pour outrepasser l’autorité régulatrice. Cette dernière qui en principe est sensée descendre sur le terrain pour vérifier l’effectivité de la mise en pratique de ces normes sécuritaires ne s’aperçoit-elle pas que ces établissements sont construits de manière anarchique ?Certains de ces établissements empiètent sur le trottoir obligeant les piétons à se rabattre sur la route. En cette période de rentrée scolaire qui rime avec affluence des populations, les autorités compétentes devraient alors trouver des palliatifs pour améliorer la circulation .Dans la mesure où les dites écoles ne peuvent être fermés car comme on le sait tous il y’a un déficit accrue d’établissements d’enseignement au Gabon.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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