L'université Omar Bongo fait face à plusieurs situations qui seraient à l'origine des mouvements d'humeurs au sein de son administration. Le gouvernement aurait décidé de numériser les programmes en y implantant une autre université  au moment où l'université nationale se meurt. Implantée une université dans une autre serait en quelque sorte une manière de montrer son désintéressement à celle qui existe déjà lorsque l'on sait combien elle a besoin de l'aide de l'Etat pour retrouver ses lettres de noblesses. Les membres   du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs-UOB  n'y comprennent rien et ont été obligés de faire appel à la presse le 14 septembre dernier, pour y faire des déclarations.

 Le Pr. Mathurin Ovono Ébe s'est interrogé tout en reconnaissant l'importance de cette innovation.

“Quel est le fondement juridique de cette université numérique ? Comment une université peut-elle héberger une autre?”

Les universitaires en appellent donc au Pr. Patrick Mouguiama-Daouda ministre de l'enseignement supérieur de déplacer cette université qui constituerait une entrave au fonctionnement de l'UOB .Requête qui sonne comme une équation sinéquoinone pour l’épanouissement de la communauté estudiantine.

 

Pourquoi ne pas en faire un département de plus ?

Il y a des gabonais qui s'intéressent aux métiers du numérique qui ne trouveraient aucun inconvénient à s'y inscrire. Ce qui aideraient des étudiants à se réorienter dans le numérique qui propose plusieurs débouchés sur le marché de l'emploi. Ce département serait un plus pour l'université qui attirerait certainement plusieurs étudiants en son sein et formerait des futurs ingénieurs dans les métiers du numérique.

Le pays regorge  de talentueux développeurs dans le numériques qui pourraient apporter leurs connaissances , ce qui créerait des emplois et nationaliserait les enseignements pour les besoins du pays .Il existe des branches qui peuvent être ouvertes au niveau de l'université Omar Bongo, qui diversifieraient les domaines d'apprentissages et permettront  aux jeunes de rentrer assez vite dans le marché du travail. Les autorités compétentes peuvent toujours reconsidérer leur action sur ce sujet qui est d'un très grand intérêt pour le pays.

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