Les élections législatives ont eut lieu le 24 août dernier en Angola.

Selon la constitution du pays, il n'existe pas d’élection présidentielle, c'est la tête de liste du parti vainqueur aux législatives qui  devient automatiquement chef de l’État.

Ces élections ont été remportées à 51,17 % des voix par le Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola (MPLA) qui a investi les locaux de la présidence de la République de pays depuis 1975, date de l'independance du Portugal, face à l’Union Nationale pour l’Indépendance (Unita) avec à sa tête Adalberto Costa Junior, qui a rassemblé 43,95 % des suffrages, s’adjugeant 124 sièges sur 220.Plusieurs chefs d’États et de gouvernements avaient effectuer le déplacement pour l'occasion.Parmi  les différentes délégations, on comptait le premier ministre du Gabon  Rose Christiane Ossouka qui avait fait un poste sur sa page Facebook:

“Ce jeudi 15 septembre à Luanda, j’ai eu l’honneur de représenter SE le Président Ali Bongo Ondimba lors de la cérémonie d’investiture du président et du vice-président angolais”,

“j’ai été reçue en audience par le Président Joao Lourenço à qui j’ai remis un message personnel de la part de notre Chef de l’État”.

Une présence qui renforcerait les relations entre le deux pays

 

Bien que les deux pays ( Gabon et l'Angola) soient  tous deux membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), ils  entretiennent également d'étroites collaborations depuis plusieurs années.

C'est donc en signe d'amitié que le Gabon a tenu à être présent à cette cérémonie d'investiture du vice président et du président Angolais.

Pour rappel, en janvier 2020, les présidents Ali Bongo et Joao Lourenço avaient lors d'un échange à Libreville discuté  sur les sujets d’intérêts communs et de la revitalisation de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale.

Au cours de ce entretien également, les deux chefs d’État s'étaient penchés sur le  développement et à la bonne gouvernance au Gabon et en Angola, en mettant un appuis sur la lutte contre la corruption, un combat mené si bien à Libreville qu'à Luanda.

Notons que ce déplacement du premier ministre intervient après que cette dernière ai récupéré les dossiers du ministère des Travaux Publique, dissous par décret présidentiel.

---