LUTTE CONTRE LE RACKET : MATHA MET EN PLACE LE 177
Le comportement de certains policiers dans la capitale gabonaise et à l'intérieur du pays laisse à désirer, entre racket, abus de pouvoir, violence physique sur les citoyens. Pour cela, le ministre de l'intérieur Lambert-Noël Matha avait donc lancé un appel à l'ordre, à l'issue duquel des mécanismes de surveillance ont été mis en place contre de tels comportements, à savoir le numéro vert 177.
Numéro à partir duquel les gabonais victimes de racket pourraient appeler pour dénonciation de ce dont ils auraient été victimes.
Comment en sommes-nous arrivé là ?
La police nationale gabonaise est pointée du doigt négativement à cause de certains agents qui ne cessent de faire preuve de comportement indigne de leur uniforme . Il est rare de passer devant un contrôle de police sans que ces derniers ne demandent “le coca”, attitude qui ternit l'image de ceux qui sont censé protéger la population. Ces derniers préfèrent improviser des contrôles routiers au détriment de la sécurité des gabonais, qui devrait être leur cheval de bataille afin d'éradiquer le grand banditisme qui sévit dans le pays. Au regard de ses agissements, certains policiers ont déjà pour certains été emprisonnés, rétrogradés et même révoqués mais, il y a encore des récalcitrants qui ne retiennent pas la leçon. Pour ce faire, le ministre l'intérieur instaure un numéro vert ( 177) pour dénoncer les policiers qui ne souhaitent pas s'aligner et adopter un comportement responsable et respectueux. L'attention des responsables hiérarchiques avait déjà été attirée pour qu'ils entretiennent leurs éléments sur les décisions qui pourraient être prises contre eux en cas de récidive pour ceux qui ont pu bénéficier de blâme. Il est inadmissible pour un agent de force de l'ordre de demander un centime à un automobiliste qui ne serait pas en règle pour pouvoir le laisser s'en aller.
La procédure doit être appliquée à tous cas telle est la loi, et nul n'est au-dessus d'elle.
Aussi une enquête de moralité devrait plus que jamais être de retour avant chaque intégration, cela éviterait certainement de compter parmi les rangs de nos forces de sécurité des personnes qui ne sont là que pour le statut de fonctionnaire et non pour faire leur travail qui est la protection des personnes et des biens.