L'ACCÈS AU LOGEMENT DÉCENT EST UN VERITABLE PROBLÈME
Depuis son accession à la magistrature suprême en 2009, le Président Ali Bongo Ondimba annonçait la réalisation d'un ensemble de projets.
Parmi ces projets, l'on retrouvait entre autres l'eau, l'électricité, les voiries urbaines et le logement.
Tout importante, mais la priorité semblait la construction des logements sociaux tant prônée par le chef de l'Etat avec la promesse de fournir à ses compatriotes 5000 milles logements par an.
13 ans plus tard, malgré quelques efforts à noter avec la sortie de terre de quelques logements, le constat est amer car de nombreux Gabonais ne bénéficie pas d'un logement décent.
Qu'en est-il des politiques d'accompagnement pour la mise en place d'un logement décent ?
Une politique qui présente des faiblesses dans sa mise en œuvre.
De manière générale, le secteur de l’habitat et de l’urbanisation au Gabon est caractérisé, depuis des décennies, par une crise aiguë de logements, frappant essentiellement les populations à revenus faibles ou intermédiaires.
L'installation anarchique des populations dans les grands centres urbains, où se multiplient des bidonvilles sur des sites impropres à la construction, représente autant de problèmes à surmonter pour essayer de résoudre le problème de l’habitat social au Gabon.
L'absence des politiques cohérentes en matière de logement au Gabon est également à relever.
Et pour cause, Il revient à l'État, de mettre progressivement un terme à l’habitat anarchique et précaire.
Toute chose qui passe par l'accentuation des politiques d’aménagement destinées à mettre à la disposition des populations des espaces où il fait bon vivre.
En délogeant au passage les habitants de plusieurs quartiers sous-intégrés.
L'insuffisance de l'offre en matière de logement social prôné par l'État et la valeur immobilière de ces logements pas à la portée de toutes les bourses sont autant de facteurs.
Les conditions d'accès à la propriété et les coûts des matériaux pratiqués ne sont pas en reste.
Les limites d'accompagnement de l'État en matière d'accès au logement ne peuvent être oubliées.
Avec la quasi inexistante de l'assistance technique de l'État et l'assistance financière des banques, des établissements financiers ou encore le manque d'implication des structures privées.
Bon nombre de compatriotes sont obligés de se loger comme ils peuvent
Autant de facteurs qui expliqueraient la récurrence de pertes en vies humaines des concitoyens lors des éboulements de terre.
Le dernier drame en date 7 membres d'une même famille engloutis par la boue ce samedi 22 octobre 2022 au Pk 8 à Libreville.
Pour mémoire, Novembre 2013, Avril 2020, Mars 2022, février 2022 des concitoyens perdaient malheureusement la vie dans les mêmes conditions.