tvplusafrique

Economie

VERS UNE INFLATION DU PRIX DU RIZ

VERS UNE INFLATION DU PRIX DU RIZ
Suite à la décision de l’Inde de limiter ses exportations de riz dans le marché mondial, les pays dépendants du riz comme ceux du continent africain connaîtront très prochainement une hausse du prix de cette céréale.

Le Gabon enregistre depuis plusieurs mois déjà une hausse de prix des aliments de consommation quotidienne. Des aliments surgelés aux boîtes de conserves en passant par l’huile de cuisine, les populations suffoquent face à ce problème qui ne trouve pas de solution concrète. Les multiples efforts du gouvernement pour stabiliser les prix du marché local qui ne cessent de s’envoler s’avèrent alors inefficaces. Les produits sur ledit marché semblent être fixé au bon vouloir des commerçants qui ne trouvent aucune explication logique à cette inflation si ce n’est la guerre en Ukraine, la Covid-19 ou encore une crise économique mondiale. Les consommateurs gabonais vivent donc un véritable calvaire que la hausse du prix du riz qui est l’un des aliments les plus consommé dans le pays ne fera qu’accentuer.

Ces derniers auront assurément plus de mal à se nourrir sous le regard impuissant des autorités compétentes qui ont déjà du mal à contrôler les prix sur le marché local. Une situation qui retombera davantage sur les Gabonais économiquement faible qui ne bénéficient d’aucune forme d’aide ou d’accompagnement au quotidien.

 

L'origine de l’inflation

Le marché international enregistre déjà une hausse de prix des denrées alimentaires à l’instar du blé et du maïs.Ce qui cause une baisse de production de plusieurs aliments de consommation quotidienne comme le pain. Une situation que le continent africain a déjà du mal à gérer et à laquelle s’ajoute une inflation prochaine du coût du riz. En effet, l’Inde qui constitue un exportateur majeur du riz sur le marché mondial a tout récemment interdit les exportations de brisure de riz. En outre, ce dernier a imposé un droit de 20% sur les exportations des qualités de riz supérieur.Ce qui va pénaliser davantage les grands consommateurs de riz tel que l’Afrique. Il convient de souligner que ce continent dépend largement de la consommation de cette céréale. En 2022 il pourrait représenter à lui seul 40% du commerce mondial du riz, soit 20 millions de tonnes.

Face à cette future flambée de prix du riz, le continent devrait déjà adopter une position de riposte pour ne pas subir une fois de plus les retombées du marché mondiale comme à l'’accoutumée.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

Top Articles