Provoqué par les problèmes fonciers le bilan des affrontements ethniques dans le Sud soudan s’est alourdi.

L'ONU a indiqué que plus de 24 personnes ont été blessées et 13 personnes tuées.

À l'origine de ce désastre, des combats qui ont éclaté entre les membres du peuple haoussa et des groupes rivaux, notamment les al-Hamaj, dans le village de Wad al-Mahi, à l’est de la ville de Roseires, dans l’État du Nil bleu.

Soulignons que ces problèmes fonciers ont éclaté lors des derniers troubles dans le sud du Soudan.

 

Bilan des affrontements antérieurs

 

Avant que ce nouveau conflit n’éclate, des affrontements entre l’ethnie africaine Haoussa et des tribus rivales avaient déjà fait depuis juillet 149 morts, des centaines de blessés et 64 800 déplacés, selon l’ONU.

Même qu'en septembre, les violences dans la région avaient fait 18 morts.

En juillet, déjà les combats entre les haoussas et d’autres groupes ethniques avaient fait 100 morts et des dizaines de blessés.

Causes des violences : Plusieurs versions

 

Pour les causes de ces violences, plusieurs versions sont au rendez-vous.

Alors que M. Noureddine avait assuré que les violences avaient éclaté à cause du « meurtre d’un fermier Haoussa, L’ONU, de son côté, affirme que c’est le meurtre de « deux Hamaj en raison d’une dispute pour des terres ».

Pour les experts, les conflits tribaux connaissent une recrudescence au Soudan du fait du vide sécuritaire créé par le putsch du 25 octobre 2021 à Khartoum.

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