Au Gabon, la plupart des jeunes filles mères abandonnent l'école et se retrouvent parfois en difficultés. Pour faire face à cette situation, Carelle AMBOUROUE, fondatrice du projet Gift à échanger ce weekend avec les jeunes filles-mères déscolarisées qui ont été sélectionnées dans le cadre du programme Gift notamment dans les quartiers de  belle-vue 2 et Kinguélé situés dans le 3e arrondissement de Libreville. Au cours de leurs échanges Carelle AMBOUROUE à tenue à rassurer ces jeunes filles mères qu'elles peuvent compter sur son aide.

 

Objectifs du projet GIFT

Le projet Gift à pour principal objectif de parrainer des jeunes Gabonais, particulièrement des jeunes filles-mères déscolarisées, livrées à elles-mêmes, ainsi que des orphelins. C’est dans cette optique, que le festival GIFT se positionne comme un levier pour récolter les fonds nécessaires à l’accomplissement de cette vision.

 

Scolarisation des filles : un puissant levier de développement

La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l’autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l’éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Leur scolarisation est en progrès dans le monde, tant en primaire qu’en secondaire, mais de forts écarts persistent selon les pays.
S’il y a une apparente ‘égalité’ avec 16 % de filles non scolarisées dans le secondaire dans le monde en 2012, contre 15 % de garçons, elle cache de grandes disparités selon les pays.

Par exemple, plus de la moitié des filles (54 %) ne sont pas scolarisées en Afrique subsaharienne contre 47 % des garçons (source UNESCO - 2012).

 

Les conséquences de la déscolarisation 

Les conséquences de toute cette déscolarisation souvent précoce (au cours préparatoire ou élémentaire) sont l'analphabétisme, le fait que les jeunes ne disposent pas de diplôme, ils se retrouvent dans une situation d'oisiveté et d'errance et quelque fois même de marginalité dite sociale. Au Gabon, dans le premier cycle du secondaire, le taux de scolarisation des filles se situe à 39,94% pour un total général de 42,4% de scolarisation des filles. Mais ces taux deviennent spectaculaires dans le second cycle où, ils chutent en passant respectivement de 7,2% contre un taux général de 9,18%.

Sur mille (1000) élèves entrant en classe de 6éme, onze (11) arrivent en classe de 1ére sans redoublement dont seulement trois (3) filles (1).

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