La Mairie Centrale de Libreville et plusieurs autres mairies de la capitale gabonaise ont fermés leurs portes ce lundi 17 octobre 2022.

L'annonce de cette fermeture avait été faite le vendredi dernier par les syndicalistes pour des raisons de non considération par les autorités compétentes du mouvement de grève observé par les agents depuis plusieurs mois déjà.

En effet, le torchon ne cesse de brûler au sein de ses institutions publiques, entre multiples revendications qui ne trouvent pas de suite et mécontentement des agents municipaux, la situation vire au chaos dans les différentes mairies de la commune de Libreville.

Les agents municipaux ont alors décidé de durcir leur mouvement de grève par absence de dialogue de la part des autorités de tutelle.

L'objectif de cette manœuvre des agents de la mairie est de paralysé les différentes activités pour provoquer des réactions qui entraineront des solutions à leurs multiples requêtes.

Les forces de l'ordre et de sécurité ont été dispersées sur les différents sites municipaux pour dissuader toutes formes de débordement des agents municipaux en colère.

Après plusieurs heures de fermetures, les agents ont tenté de joindre les responsables municipaux en vain.

 

Les origines du trouble

 

Depuis le 12 d'août derniers, les agents municipaux ont amorcé un mouvement de grève général et illimité.

Ces agents réclament entre autres des meilleurs conditions de travail mais aussi le non-respect du cahier de charge,le non payement de la CNSS depuis plus de 7 ans, les disfonctionnements dans les avancés des agents, et la non traçabilité du budget alloué à cet institution.

En effet, sur environ 2039 agents, 1350 ont étés avancés, ce qui n'est pas favorable à tous les agents de la mairie de Libreville.

Cet avancement automatique et au choix de la carrière des agents constitut l'une des revendications poignantes de ce mouvement de grève.

Selon les syndicalistes, les 8 directions générales que compte l’Hôtel de Ville de Libreville sont occupées par des personnes extérieures et non des agents municipaux.

Cette situation incompréhensible s'observe également dans certaines mairies de la place, d'où le mécontentement de ces agents.

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