UNE MÉNACE DJIHADISTE À LA FRONTIÈRE DU NIGER ET DU BÉNIN
La zone frontalière entre le Bénin et le Niger est désormais sujette à une menace terroriste.
Cette partie jusque-là à l’abri des violences djihadistes qui endeuillent le Niger depuis des années se retrouve confrontée à menace djihadiste.
En effet, au mois de septembre dernier, des hommes armés ont menés une première offensive contre un poste de la douane de Malanville dans le nord-est de la ville béninoise de la plus proche du Niger.
Cette attaque terroriste a entraîné la mort de deux personnes.
Depuis lors, les populations de cette zone se retrouvent plonger dans un sentiment de crainte.
Pour les habitants de cette zone frontalière, les terroristes sont sur la frontière des deux pays, les traqués dans un seul pays les poussera à se replier dans l'autre, il faudrait alors les traqués des deux pays.
Il est judicieux de rappeler qu'en juillet dernier, Niamey et Cotonou, les capitales des pays concernées avaient signées un accord de lutte contre le terrorisme.
Une zone stratégique pour les djihadistes
Le Bénin s'avère être une zone stratégique pour le Niger, en effet Niamey compte bien exporter son pétrole brut via le bénin en début 2023.
Cette zone frontalière constitut donc une zone de d'échange commerciaux pour les deux pays.
En outre, la zone de Dosso constitue une zone corridor de ravitaillement en carburant et en logistique des terroristes basés au Mali.
Ces derniers traversent la frontière munie de motos et de pirogues pour se ravitailler.
Il convient de souligner que la zone de Dosso dispose d’un bataillon spécial d’intervention fort de plus de 500 hommes.
Ces éléments ont été formés par les forces françaises et Paris l’a même équipé en véhicules pick-up et armes lourdes.