CRISE MÉDIAS : SAUVER LE JOURNALISTE PRINCE
Le prix du sacrifice de ces agents s'élève à 22 millions de F CFA soit les frais de la masse salariale et autres charges de l'entreprise .La chaîne de télévision privée déplore le décès de trois de ces agents morts dans l'indifférence des principaux responsables de la structure suite à leur niveau de précarité avancés. Et aujourd'hui elle revient sur le cas d'un autre , le Journaliste Prince qui , malade , dans l'incapacité de se soigner à récemment élu domicile dans les locaux de la chaîne.
Un élan de solidarité vivement attendu
Pour que ce qui est arrivé aux feus Didier Legnogo, Vianney Ompana , Aimé Nombo, respectivement cameraman, Chef d'antenne et collaborateur permanent n'arrive pas à Prince Ozone Magnoubé journaliste dont la santé est qualifiée de précaire . Le collectif des agents du groupe TV SAT Télé Africa ont récemment fait une sortie médiatique interpellant l'actuel Chef de l’État Ali Bongo pour le règlement de leur situation sociale. Ces derniers évoquent le non-paiement de cinq mois d'arriérés de salaire ce qui à l'aube de la rentrée scolaire est une épine douloureuse pour ses pères-et mères de familles.
Rappelons à toutes fins utiles qu'au Gabon comme ailleurs, le paiement du salaire est une obligation essentielle découlant de l’exécution du contrat de travail. S’il appartient au salarié de prouver qu’il a le droit au paiement de son salaire en contrepartie du travail effectif qu’il a fourni, il incombe à l’employeur de prouver qu’il a bien procédé au paiement effectif de ce salaire.