AUCUN VIREMENT DE BOURSE AU 15 OCTOBRE 2025
En ce mardi 15 octobre, la frustration monte dans les rangs de nombreux étudiants boursiers gabonais. Alors que le virement mensuel des allocations était attendu depuis plusieurs jours, aucun paiement n’a encore été effectué par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG).
Des réponses floues et répétitives
Plusieurs étudiants affirment avoir contacté l’ANBG à de multiples reprises par e-mail, dans l’espoir d’obtenir une date précise pour le versement. Mais les réponses reçues sont restées évasives et identiques, laissant entendre que l’agence n’est pas en mesure de donner un calendrier clair.
“On nous répond à chaque fois qu’ils n’ont pas de date à communiquer. On se sent totalement dans le flou,” déplore Aïcha, étudiante en master à Libreville.
Une attente qui pèse lourd
Ce retard de paiement a des conséquences directes sur la vie quotidienne des étudiants. Pour beaucoup, la bourse représente la principale source de revenus pour payer le logement, les repas, le transport ou encore le matériel pédagogique.
“Sans ce virement, certains d’entre nous sont littéralement bloqués. Tout est suspendu à ce versement”, explique Serge, étudiant en première année.
Vers un report à décembre ?
Face à l’absence d’informations officielles et au silence persistant de l’ANBG, de nombreuses rumeurs circulent au sein de la communauté étudiante. Certains en viennent à supposer que le paiement d’octobre pourrait être repoussé à décembre 2025, ce qui représenterait un coup dur pour des milliers de bénéficiaires.
Un manque de communication pointé du doigt
Au-delà du retard, c’est surtout le manque de transparence qui alimente la colère et l’inquiétude. Les étudiants demandent une prise de parole claire et officielle de l’ANBG, afin de connaître les véritables raisons de ce décalage et d’obtenir un calendrier fiable.
“Nous ne réclamons pas l’impossible, juste d’être informés. Nous avons des obligations à honorer,” insiste Marie, étudiante boursière à Port-Gentil.
Une mobilisation qui s’organise
Dans certains groupes d’étudiants, des actions de mobilisation et des lettres collectives sont envisagées pour interpeller directement les autorités compétentes. L’objectif : faire entendre leurs voix et obtenir des réponses concrètes dans les plus brefs délais.
La balle est désormais dans le camp de l’ANBG, qui devra rassurer rapidement des milliers d’étudiants dans l’incertitude.