JUSQU’À L’EXCLUSION DÉFINITIVE
L'Université des Sciences de la Santé a publié un communiqué sans équivoque après la découverte de pratiques de bizutage impliquant certains étudiants de première année. Ces actes, jugés contraires à la sécurité, à l’intégrité morale et au comportement attendu des étudiants, placent aujourd’hui l’institution en délicatesse avec ses principes fondateurs de respect et de responsabilité.
La direction de l’université condamne « avec la plus grande fermeté » ces dérives qui portent atteinte à son image et rappellent que le bizutage constitue non seulement une entorse grave au règlement intérieur, mais également une infraction passible de sanctions disciplinaires, administratives et pénales. Les auteurs présumés se trouvent désormais dans le collimateur de l’administration, qui n’exclut pas des mesures exemplaires, allant jusqu’à l’exclusion définitive.
Conformément à l’arrêté ministériel n°0048/MRS du 3 mars 2011 interdisant les pratiques de bizutage dans les établissements d’enseignement et de recherche, la direction souligne que ces comportements dégradants constituent une épée de Damoclès suspendue au-dessus de ceux qui s’y adonnent.
L’université appelle ses étudiants à refuser toute forme d’incivisme et incite à dénoncer les agissements de ce type. Elle assure par ailleurs aux victimes protection et accompagnement et réaffirme son engagement à garantir un cadre d’études sûr et digne.