Ce texte, accompagné du logo de l’ONU, affirme qu’une “alerte mondiale” aurait été lancée sur le trafic d’organes au Moyen-Orient, mentionnant des prix précis pour les reins, cœurs et foies, tout en avertissant contre de prétendues “fausses agences” de recrutement international.

Mais après vérification, cette alerte est totalement fausse. Aucune agence onusienne, ni l’ONU ni l’UNODC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime), n’a publié un tel communiqué. Les fact-checkers d’Africa Check, AFP Factuel et 211 Check confirment que le message est un canular, recyclé depuis plusieurs années. L’UNODC reconnaît que le trafic d’organes existe réellement, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, mais précise que les chiffres cités sont inventés et aucune “alerte” officielle n’a été diffusée.

Selon les experts, cette fausse publication vise à susciter la peur et à générer du partage viral sur les réseaux, en exploitant l’émotion et la méfiance. L’organisation onusienne invite donc à ne pas relayer ce type de message sans vérification auprès des sources officielles (site unodc.org ou un.org).

Le vrai combat reste la sensibilisation contre le trafic humain, mais il passe par des informations fiables, pas par la peur manipulée.

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