VIOL SUR SA FILLE DE 13 ANS
Les cas de viols sur mineures continuent d'inquiéter dans la capitale économique gabonaise. Ce phénomène a pris des proportions alarmantes ces dernières années, formant un véritable spectre qui plane sur la sécurité des enfants.
Dernière tragédie en date, Diengoula Mombo Alain Cédric, âgé de 42 ans, a été interpellé pour des faits présumés de viol sur sa fille de 13 ans. Les abus se seraient produits à son domicile durant les vacances scolaires, alors que la fillette, que nous appellerons V, était chez son père avec trois de ses frères. Selon le rapport d’enquête, ce chauffeur de taxi abusait régulièrement de sa fille, souvent après avoir laissé échapper quelques verres.
La nuit, lorsque les enfants dormaient ensemble dans le salon, Alain-Cédric profitait de l'occasion pour se lever et réveiller V, l'invitant à rejoindre son lit. Une fois à ses côtés, il lui ordonnait de bâillonner sa bouche avec ses mains et de fermer les yeux, avant de passer à l’acte. Croupissant dans un cercle infernal de peur et de confusion, l'enfant exécute les ordres de son père sans comprendre la gravité de la situation.
Les cris de détresse de cette enfant dans la tourmente ont finalement trouvé écho. C’est un jour où V a trouvé le courage d’en parler à sa mère que tout a basculé. Alerte, celle-ci confronte Alain-Cédric, qui reconnaît les faits tout en tentant de solliciter son pardon. Refusant de céder à ses paroles manipulatrices, la mère se rend directement à la gendarmerie de l’Océan pour déposer plainte, rapporte le site d’information Ogooué-Maritime Infos (OMI).
“Les motivations derrière un acte aussi tragique peuvent être complexes. Dans le cas d'Alain-Cédric, des facteurs tels que des troubles psychologiques sous-jacents, un passé traumatique, et une addiction à l'alcool pourraient jouer un rôle crucial. L'ivresse peut altérer le jugement et exacerber des comportements prédateurs enfouis. De plus, la dynamique de pouvoir entre un parent et un enfant peut engendrer un sentiment de possession, poussant certains à abuser de leur autorité au détriment du bien-être de l'enfant”
souligne une source médicale.
Interpellé, Alain-Cédric avoue les crimes, prétendant ne pas comprendre ce qui lui était passé par la tête. Il a été placé sous mandat de dépôt pour viol et inceste, des crimes prévus par le Code pénal gabonais. Ce drame ajoute une chape de plomb à la liste déjà trop longue des violences sexuelles sur mineures.